L e Lord-maire de la cité de Londres, le docteur Andrew Parmley Promoteur du pouls financier que représente la city, le docteur Parmley reste le porte-parole le plus indiqué aux yeux des Britanniques pour prospecter d'autres marchés maintenant que le Brexit est une réalité. «L e Lord-maire de la Cité de Londres, le docteur Andrew Parmley, sera en visite en Algérie du 8 au 10 avril pour des relations commerciales et d'investissement», c'est ce qu'a indiqué hier, un communiqué des services de la communication à l'ambassade de Grande-Bretagne en Algérie. La même source précise que le docteur Andrew Parmley rencontrera le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le gouverneur de la Banque centrale, le ministre des Finances, le ministre de l'Industrie et des Mines, le ministre de l'Energie ainsi que des chefs d'entreprises algériennes. Un véritable programme pour une visite de haut niveau. «L'objectif de cette visite est de renforcer les liens commerciaux entre Londres, premier centre financier mondial et l'Algérie qui a vu se développer les secteurs bancaires et juridiques», ajoutent les services de l'ambassade. Cette visite est de toute évidence un pas stratégique que les Britanniques entreprennent d'un point de vue économique, puisqu'il n'est lié par aucun attachement ou connexion politique. Depuis l'annonce du vote Brexit, la city a dû revoir ses horizons et prospecter ailleurs puisque le marché privilégié avec le Vieux Continent est passé à la trappe. Il est de ce fait urgent pour les financiers de la city de s'aventurer vers de nouveaux terrains pour combler le vide européen. Promoteur du pouls financier que représente la city, le docteur Parmley reste le porte-parole le plus indiqué aux yeux des Britanniques pour prospecter d'autres marchés maintenant que le Brexit est une réalité. «Je suis extrêmement impatient d'effectuer cette première visite en Algérie, et à la fois conscient que mon planning chargé de réunions et de tables rondes avec le gouvernement et les chefs d'entreprise contribuera à établir une relation plus étroite entre nos deux pays.», a déclaré le docteur Parmley, évoquant sa visite à Alger. «Il existe de nombreuses opportunités pour les entreprises britanniques en Algérie, et j'ai hâte d'en parler aux entreprises de Londres pour promouvoir tout ce que l'Algérie a à offrir. Je suis particulièrement enthousiaste à l'idée d'opportunités d'énergie, de télécommunications et de Fintech», a-t-il ajouté soulignant qu'à la suite «du vote pour quitter l'Union européenne, la reconnection avec les pays en croissance dans le monde est désormais plus importante que jamais. En tant que centre financier leader au monde, j'estime que Londres a beaucoup à offrir aux entreprises algériennes qui visent à se développer à l'échelle nationale et internationale». Durant son séjour, le Lord-maire sera accompagné d'une délégation commerciale britannique représentant les secteurs des télécommunications, de l'énergie et des services professionnels, en vue d'établir ou d'étendre leurs opérations en Algérie. C'est ainsi qu'il parlera des dispositions que la cité de Londres prendra pour travailler plus étroitement avec l'Algérie, laquelle développe sa présence internationale dans les services financiers et professionnels, et également des possibilités de soutenir des grands projets d'infrastructure énergétique algériens. Il appartient à la partie algérienne de tirer le maximum de cette opportunité d'affaires inespérée pour les deux parties. L'investissement et le développement immobilier dont sont friands les traders britanniques pourrait trouver leur Eldorado en Algérie qui reste flanquée de l'empreinte chinoise principalement. Leur savoir-faire peut grandement profiter aux Algériens, l'aménagement du territoire tout comme les habitants de Dubai en ont déjà profité. Des développeurs comme «Capital and Countries», «De VereEstates» ou «Berkeley», pourraient trouver un nouveau paradis. La city de Londres reste un leader en termes d'expérience financière, mais investit aussi dans les sciences et technologies et elle investit dans l'innovation technique, en se plaçant juste derrière la Silicone Valley américaine.