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42.000 victimes en 2004
ACCIDENTS DU TRAVAIL EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 30 - 04 - 2005

La prévention des risques professionnels est un devoir et une nécessité.
«Les accidents du travail et les maladies professionnelles ont fait 42.000 victimes en Algérie pour la seule année 2004», a indiqué, jeudi, Tayeb Louh, ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, à l'occasion de l'ouverture de la journée d'information et de sensibilisation sur les risques professionnels. 7000 cas d'accidents graves en milieu professionnel sont enregistrés annuellement.
La Caisse nationale des assurances sociales a déboursé, selon son directeur, M.Boubekeur Taleb, 10 milliards de dinars en 2004 pour réparer les conséquences des accidents du travail. 1000 déclarations de maladies professionnelles sont faites annuellement dont près de 50 % pour nuisance sonore. Toutefois, la palme revient au secteur hospitalier avec 315 cas en 2003.
Cependant le secteur le plus touché par les accidents du travail demeure incontestablement le bâtiment en raison de son caractère à très haut risque. «Le secteur du bâtiment est le plus grand pour d'accidents du travail comme en attestent les statistiques de la Cnas et ce, du fait d'activités souvent dangereuses, complexes et multiples» a souligné Chérif Abd-Meziem, administrateur de l'Oprebatp. Ce qui fait qu'un accident sur trois, voire sur quatre, est imputable au Btph. En outre, 2,2 millions de et d'hommes, dans le monde, meurent chaque année d'un accident ou de maladie professionnelle, selon M.Sadok Benhadj Hassine, représentant du Bureau international du travail (BIT). Tandis que 270 millions de personnes dans le monde sont victimes chaque année d'accidents du travail et 160 millions de personnes souffrent d'une maladie d'origine professionnelle.
Ce qui représente un coût humain, économique et social énorme pour la communauté mondiale. Devant tant de chiffres effarants, M.Tayeb Louh a appelé les employeurs à mettre en place «tous les équipements nécessaires à la prévention» et le travailleur à avoir un «comportement responsable et conscient des risques» qu'il encourt sur son lieu de travail, tout en relevant le rôle de l'Etat en tant que régulateur d'un ordre social par l'encadrement juridique. Pourtant, comme l'a relevé le représentant du gouvernement, la loi est intransigeante sur la question. En application à la loi n° 88-07 de 1988, relative à l'hygiène, la sécurité et la médecine du travail «14 décrets exécutifs concernant tous les aspects de la prévention des risques professionnels dont les textes sont pris en référence aux normes internationales en la matière, sont mis en oeuvre». Cependant et devant la persistance des accidents du travail, d'autres mesures ont été prises pour améliorer le processus de prévention des risques professionnels. C'est dans ce sens qu'il a été procédé à la mise en place du Conseil national d'hygiène, de sécurité et de médecine du travail, de l'Institut national de prévention des risques professionnels et l'organisation professionnelle relative aux bâtiment et travaux publics. Sur le même chapitre, le ministre a annoncé l'installation d'un groupe de travail chargé d'élaborer un projet de «code du travail» devant redéfinir le cadre juridique régissant le monde du travail en Algérie. «Ce groupe de travail qui sera présidé par le ministère du Travail et de la sécurité sociale regroupera des représentants du patronat et de l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta)», a précisé M.Louh. Le projet du code du travail, a-t-il ajouté, «comprendra la loi n° 90-11 relative aux relations du travail, la loi n° 90-14 relative au droit syndical, la loi n° 90-02 relative à la prévention et au règlement des conflits de travail, la loi sur l'emploi et la loi sur l'emploi de la main d'oeuvre étrangère».
Ce groupe devra étudier les propositions découlant de la tripartite. Sur sa lancée, le ministre a fait remarquer que «certains articles régissant le monde du travail en Algérie ne sont ni en faveur de l'économie algérienne, ni en faveur du patronat, encore moins en faveur des employés», ajoutant que le groupe de travail «s'attellera à trouver une meilleure formule». «Le principe de la permanisation absolue dans un poste de travail n'existe plus» a-t-il indiqué. Pour le ministre «l'important est de pouvoir répondre à la demande d'emploi». Apostrophé sur les conséquences de la privatisation quant à la liberté syndicale, le ministre a souligné que le principe fondamental de la privatisation «est la préservation de l'ensemble des postes d'emploi dans une entreprise». A cet égard, son département ministériel a donné instruction au Conseil des participations de l'Etat (CPE) pour inclure dans le contrat d'acquisition des entreprises une clause stipulant que «tout manquement aux termes du contrat entraînera automatiquement sa résiliation». Ce qui sonne comme un avertissement aux repreneurs d'entreprises dans le cadre de la privatisation contre les entraves aux libertés syndicales.


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