Zouaoui Benamadi L'autorité affiche une attitude de satisfecit quant au déroulement de l'opération de couverture, qui, selon Zouaoui Benamadi est «qu'il n'y avait pas eu, quelque chose de flagrant, notable». Le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) Zouaoui Benamadi à déclaré à propos de la couverture médiatique de la campagne électorale par les médias publics et privés que: «Pour le moment nous n'avons noté aucune irrégularité, à part de légers dépassements de quelques minutes dans les chaînes privées au cours des débats entre des candidats de partis à ces élections», a-t-il noté. Dans ce sens, l'Arav affiche une attitude de satisfecit quant au déroulement de l'opération de couverture, qui, selon Zouaoui Benamadi est: «Qu'il n'y avait pas eu, quelque chose de flagrant, notable», a-t-il mentionné. Le président de l'Arav est optimiste, il insiste sur les préparatifs et les moyens que l'Etat a mis à la disposition des candidats pour qu'ils puissent bénéficier d'une couverture médiatique équitable. D'ailleurs, c'est ce qui ressort aussi du côté des partis politiques et les indépendants qui n'ont pas omis de remarques ou de réserves par rapport à la couverture de leur campagne électorale ou de leur intervention dans les chaînes audiovisuelles publiques ou privées. Abondant dans le même sillage de la couverture de la campagne électorale, Zouaoui Benamadi rassure l'opinion publique et les partis politiques en indiquant que tout sera rendu public à propos de ce travail que fait l'Arav durant cette campagne électorale en précisant aussi que: «Quand il s'agit de débats contradictoires, sur un plateau, souvent les candidats montrent du respect l'un par rapport à l'autre», a-t-il précisé, en rappelant que ce sont plutôt des débats «très civilisés» jusqu'à maintenant. Et de souligner aussi qu'il y avait «quelques partis qui se sont plaints au niveau de la Haute Instance indépendante de surveillance des élections, mais ce sont des éléments techniques, notamment l'ordre de passage», a-t-il affirmé. C'est la première fois qu'une Autorité de régulation de l'audiovisuel entre en lice à titre officiel dans une campagne électorale et assure le rôle de régulateur durant ces élections. Les partis politiques auront à constater la prestation de cette autorité pour juger de sa partialité. C'est une tâche très délicate, elle pourrait accompagner ce processus électoral en se proposant comme levier déterminant dans la transparence des élections législatives du 4 mai prochain, comme elle pourrait aussi se transformer en un élément qui sabordera ledit processus. Donc, cela montre l'importance de cette autorité et de son rôle névralgique quant au bon fonctionnement de la gestion médiatique de la campagne électorale. Comme c'est une nouvelle expérience, le président de l'autorité affiche un dynamisme remarquable dans le sens où tous les moyens sont déployés pour réussir le pari de l'équité dans le partage horaire et de la couverture médiatique de cette campagne électorale en cours. Le président de l'Arav souligne que «l'autorité est à jour, et chaque matin, le collège de l'Arav se réunit et analyse les résultats des fiches que leur transmet le centre de veille du Centre international de la presse (CIP). On a les moyens de réagir aussitôt, en fonction des fiches qui nous sont communiquées», a-t-il martelé. L'Arav est appelée à relever le défi et de réussir sa mission, parce qu'il y va de la crédibilité de toute l'opération électorale, et par ricochet de sa propre crédibilité. Il est temps que les normes d'une gestion électorale saine et transparente soient respectées, et de faire de ces élections législatives l'amorce d'une véritable culture démocratique et pluraliste.