une inauguration en grande pompe L'initiative a été donnée par le directeur de l'Onci Lakhdar Ben Torki. Le complexe culturel de Constantine Ahmed Bey a connu une importante activité dans la soirée du jeudi suite à l'inauguration d'une salle de cinéma par le premier responsable de la wilaya Kamel Abbas en présence des autorités civiles et militaires, les femmes et hommes de culture et le directeur de l'Institut français Jean-François Albat. L'initiative a été donnée par le directeur de l'Onci, Lakhdar Ben Torki. Constantine est désormais dotée de ce plus, longtemps absent de la scène culturelle. Le programme est intitulé Ciné-Office et pour sa première projection l'Onci a choisi le film «La La Land», de Damien Chazelle, sur les trois qui seront présentés cette semaine. Les deux chargés de la communication de l'Onci, Fethi Khaled et Benoureth Kalthoum, ont confié que les films sont présentés au public trois fois par jour durant trois jours de la semaine. Pour sa part, l'un des responsables de l'Onci, Walid Tifoura, ne manquera pas de donner des explications sur le plan technique pour souligner que «tous les films sont projetés en DCP, (Digital Cinéma Package)». Autrement dit, explique-t-il «l'équivalent en cinéma numérique de la copie de projection argentique qui se présente sous forme de bobines de film argentique 35mm». Dans un document destiné au grand public on indique «un DCP compose un ensemble de fichiers informatiques entre autre image, son, sous-titrage, métadonnées lesquels sont stockés et lus dans la cabine de projection par un serveur couplé à un projecteur numérique. Cela permet de projeter des films en définitions 2K soit 2048x1080 pixels et en 4 K soit 4096x2160 pixels, ainsi qu'en stéréoscopie 3D. Ce n'est pas la seule nouveauté au niveau du complexe culturel Ahmed bey qui est doté d'une salle d'une capacité de 3000 places et de deux autres de 350 et 150 places. L'Onci vient d'ouvrir ses portes à l'apprentissage de la musique sur différents instruments. Plusieurs salles ont été transformées en des ateliers, dont l'une portera le nom de Mohamed Tahar Fergani ou les inscrits, petits et grands, apprendront la maîtrise du piano et de la guitare. Mais pas seulement, l'Onci a également engagé une salle de dessin. Concernant d'autres activités, Khaled Fethi souligne qu'une salle de danse sera également programmée dans le futur et une autre pour l'apprentissage de la batterie. Des salles seront destinées aux langues étrangères. C'est tout une stratégie culturelle que vient d'adopter le complexe culturel, d'abord cela va permettre une rentabilité pour la structure elle-même visant une indépendance financière, mais aussi une aubaine pour le public constantinois qui a été longtemps privé de ce genre d'activités, dû à la décennie noire, mais certainement aussi à la démission de ses acteurs culturels.