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Y a-t-il un président à l'Elysée?
Publié dans L'Expression le 23 - 04 - 2017

Aujourd'hui les Français sont appelés à choisir les deux finalistes de l'élection présidentielle, parmi les onze candidats qui piaffent sur leurs starting-blocks. En fait, si quatre candidats sortent quelque peu du lot [Emmanuel Macron [une étoile filante fabriquée, dit-on, par les banquiers], Marine Le Pen (Front national, extrême droite), François Fillon (Les Républicains, droite, empêtré dans des affaires de justice à rallonge) et Jean-Luc Mélenchon (France insoumise)], les sept autres naviguent entre les eaux. C'est du moins ce que laissent entendre les sondages. Il faut toutefois prendre cet ordre avec beaucoup de précautions, tant les sondages ont été, ces derniers temps, démentis par la réalité du terrain. Le Brexit au Royaume-Uni, l'élection de Trump aux Etats-Unis ont relativisé cette anticipation sur l'opinion de l'électorat. Il est désormais établi que les sondages ne sont plus une vérité absolue. Ceci dit, il faut néanmoins relever l'effritement continu du Parti socialiste français - qui n'en finit pas de pâtir d'une mal-gouvernance - qu'un pâle Benoît Hamon ne parvient pas à remettre sur orbite. Les ravages causés par la gouvernance de François Hollande semblent de fait irréparables. Un seul mandat lui aura suffi pour mettre bas ce que François Mitterrand a mis 50 ans à construire. Toutefois, les dès sont loin d'être jetés et toutes les combinaisons semblent plausibles. Si les sondages donnent, généralement, un final Macron-Le Pen, un duel Macron-Fillon n'est pas à écarter ou encore Macron-Mélenchon, bien que cela soit invraisemblable. En revanche, la possibilité de voir Le Pen-Fillon se disputer l'Elysée reste d'actualité comme l'est également, in fine, un détonnant Fillon-Mélenchon. Ce sont là des supputations qu'aucun fait ne vient cependant corroborer, même une finale Le Pen-Mélenchon demeure de l'ordre du possible. Ce qui serait «cauchemardesque» pour les leaders de la droite. A propos de Jean-Luc Mélenchon, il faut noter qu'il constitue la bonne surprise d'une campagne présidentielle atone. Venu de très bas - il était à 2% des intentions de vote - à l'annonce de sa candidature, il flirte désormais avec les 20% d'intentions de vote. Ce qui est énorme! Mélenchon a montré un talent de tribun hors pair, écrasant lors des deux débats télévisés ses concurrents. En fait, personne n'attendait l'ex-apparatchik du Parti socialiste à ce niveau et avec ce talent. Toutefois, toutes choses égales par ailleurs, les onze candidats à la présidence française, nous ont laissés sur notre faim, singulièrement au plan de la politique étrangère qu'ils comptent mettre en oeuvre. D'aucuns ont fait montre d'une ignorance crasse du mécanisme des relations entre les Etats et du savoir raison garder. Sur l'Europe - Marine Le Pen et François Asselineau (Union populaire républicaine, lequel préconise le «Frexit», la sortie de l'UE) sont les plus tranchants-, sur les émigrés - Le Pen veut construire un mur aux frontières de la France -, sur le terrorisme, alors que Le Pen instrumentalise la peur, des candidats ont reproduit le peu qu'ils savaient sur la question, sans se donner la peine de comprendre le problème dans le contexte géopolitique actuel, faisant un facile amalgame entre terrorisme et islam, entre musulmans et islamistes. Les relations avec le Monde arabe et l'Afrique ont été tout simplement escamotées. Ce qui intéressait le plus au sud de la Méditerranée et en Afrique. En fait, les présidentiables français n'avaient pas une vision arrêtée de ce qu'est le monde, la politique internationale et la complexité des problèmes qui les meuvent. Nous avons eu l'impression, à les écouter, de voir des «Trump» à l'essai, sans la pétulance du président états-unien. En fait, les candidats qui postulent à la présidence de la France n'avaient pas, en vérité, la stature d'hommes d'Etat. C'était de fait des copies de François Hollande, qui durant son mandat a donné une piètre image de la magistrature suprême, la faisant tomber bien bas. De fait, chez les finalistes de ce soir nous ne retrouverons ni du Mitterrand [qui, nonobstant, a fait beaucoup de mal à l'Algérie], encore moins de Charles de Gaulle - qui avait une autre idée de la France, de ce que doit être un chef d'Etat, ou Jacques Chirac le seul président français qui fit le voyage d'El Qods et des territoires palestiniens occupés. La France n'a plus d'hommes à la hauteur de ses ambitions.
Y a-t-il un président à l'Elysée?

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