La région du nord, où le trafic routier est le plus dense, est la plus exposée à cette hécatombe. Les services de la gendarmerie nationale ont relevé au cours du mois dernier 1578 accidents de la circulation qui ont induit la mort de 195 personnes et 2 580 blessés. Comparé au mois de mars de la même année, le nombre des accidents de la circulation a augmenté de 304 accidents alors que le nombre des morts et des blessés a enregistré une hausse respective de 28 morts et 528 blessés. Ce bilan est en contradiction avec celui de la Protection civile qui fait état de 129 morts et 1463 blessés. A en croire ces chiffres, la tendance serait à la baisse par rapport aux mois précédents, notamment après la mise en application des nouvelles mesures destinées à freiner le drame routier. Selon la même source, les dernières statistiques rendues publiques montrent une courbe descendante, parlant bien sûr du taux des morts et des blessés, victimes du terrorisme routier. Selon le communiqué de la Gendarmerie nationale, la région du nord où le trafic routier est le plus dense, est la plus exposée à cette hécatombe. Les wilayas qui se classent en tête de liste sont celles du centre notamment à Alger avec 118 accidents suivi de Blida avec 52 accidents puis Bouira avec 49 accidents suivie de Tipaza (44 accidents). Les accidents de la circulation sont également très fréquents à l'ouest du pays notamment dans la wilaya de Tlemcen avec 81 accidents suivis d'Oran (79 accidents) puis les wilayas de Mascara et de Relizane avec 46 accidents. L'Est n'échappe pas à ce phénomène du moment que les services de la gendarmerie ont relevé 83 accidents à Sétif, 72 à Batna et puis arrive la ville de Constantine avec 47 accidents. Les régions les moins touchées par les accidents de la circulation lesquels, faut-il le remarquer, sont considérés comme étant la première cause de mortalité en Algérie sont celles du Sud. Toutefois, les services concernés ont enregistré 32 accidents de la circulation à Biskra et 29 accidents dans toute la wilaya de Ouargla. Plusieurs facteurs sont à l'origine de ces accidents notamment l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, la perte du contrôle, le non-respect de la distance de sécurité, le non-respect de la priorité ainsi que l'inattention des passants. En clair, le facteur humain est la première cause de ces accidents. Les axes routiers où la fréquence de ces accidents est la plus importante sont les RN n°5, 4, 12, 7, 44, 3, 2,78, 83, 6 ainsi que la route nationale n°11. Il semble que le nombre d'accidents est en augmentation constante d'un mois à l'autre, alors que le nouveau code contient des mesures très strictes et sévères n'a pas dissuadé les chauffards à lever le pied de l'accélérateur et à respecter le code de la route. Faut-il encore sévir pour au moins estomper cette hécatombe? La réponse revient aux autorités concernées qui normalement sont munies de tous les moyens pour parvenir à une solution adéquate.