La grosse part de ce budget est allouée (2e tranche) à l'étude et la réalisation d'un stade communal. Dans le cadre du plan communal de développement (PCD), la commune de Tichy vient de bénéficier, au titre de l'année 2005, d'une enveloppe financière de 900 millions de centimes. Cette somme dérisoire, il faut le dire, est répartie comme suit : 300 millions de centimes pour le renforcement de l'AEP de la cité Bensaïd et de la localité de Tizi Ahmed sur 600 m linéaires et quelque cinq cent mille dinars pour la rénovation de fontaines publiques au niveau de la localité précitée. Il faut savoir que ce projet a déjà fait l'objet de résiliation de marché. Pour ce qui est du chapitre de l'aménagement urbain, 100 millions de centimes sont octroyés pour les travaux de la voirie et de revêtement au niveau de la cité Bensaïd. Pour l'acheminement des travaux du cantonnement de la garde communale, sise à Baccaro, l'assemblée lui a voté une somme de 200 millions de centimes. Notons enfin que la grosse part de ce budget qui est de 250 millions de centimes est allouée (2e tranche) à l'étude et la réalisation d'un stade communal dont les travaux consistent en le drainage extérieur, le revêtement et la mise en oeuvre couche de TVO, le carrossage et compactage. Par ailleurs, la répartition du budget est inadéquate, affirme un membre de l'assemblée, en l'occurrence Malouf Abderrahmane. «Je constate que l'exécutif n'a pas inscrit les véritables priorités des préoccupations de la population de Tichy, note-t-il. Sinon comment, ajoute-t-il, accorder 250 millions pour un stade communal qui nécessite plus de cinq milliards?» Autrement dit, il devrait être pris en charge dans le cadre du plan sectoriel. En réalité, estime notre interlocuteur, les PCD sont dégagés pour parer au plus urgent tels le désenclavement, le revêtement des pistes rurales qui restent inaccessibles à plusieurs endroits et par conséquent, cela empêche un développement rural durable, ce qui va à l'encontre de la politique de maintien des habitants dans les zones rurales comme tracé d'ailleurs dans les différents dispositifs Fnda, Fonal... Cela, sans omettre l'absence à certains endroits, des structures de base les plus élémentaires dans la vie quotidienne tels que les centres de soins dans les régions les plus reculées. A signaler que la zone rurale constitue 80% de la population globale et qu'elle est paradoxalement reléguée au second plan. En somme, ces PCD restent en deçà des besoins les plus urgents de la population. Il est à noter, par ailleurs, que l'APC a bénéficié de 100 millions de centimes pour le ramassage scolaire, mais qui demeurent inexploités.