L'Armée a su avec détermination et dévouement préserver la souveraineté de l'Algérie. Cela s'effectue sur plusieurs fronts, notamment celui de la sauvegarde de la paix sociale. Cela est dû aussi à la modernisation de ses structures. Nombre d'observateurs et de puissances militaires mondiales considèrent l'ANP comme étant l'une des armées les plus redoutables de par son expérience durant la guerre de libération, sa lutte inconstatable contre le terrorisme et la criminalité organisée. Des combats qui lui ont permis de s'imposer comme l'une des plus professionnelles dans le monde, mais certainement de franchir la voie de la modernisation au courant de cette dernière décennie. La revue El Djeïch, relève dans son numéro du mois de mai «durant la dernière décennie, l'ANP a franchi des pas importants sur la voie de la modernisation et de l'adaptation permanente aux exigences du développement technologique et scientifique, en adoptant une approche globale couronnée de succès, s'articulant autour de la poursuite de la formation, de la préparation et de l'instruction». En répondant à ces revendications mondiales l'ANP convient d'être à jour pour augmenter sa capacité et améliorer ses performances, d'ailleurs souligne la revue dans son éditorial «cette modernisation est intervenue parallèlement à l'exécution des missions de l'ANP avec les autres corps de sécurité dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé afin que le peuple algérien, à travers tout le territoire national, puisse vivre dans la sécurité et la stabilité». L'ANP qui investit aussi dans les compétences humaines, ne comptant pas uniquement sur la force des armes, mais certainement sur la force mentale et intellectuelle développe des stratégies de prévention qui ont fait d'elle «le bras protecteur et le défenseur de la souveraineté du pays, de son indépendance et de ses institutions», ajoute encore l'auteur de l'éditorial. Dans ce contexte, la revue revient sur les déclarations du général de corps d'armée, chef d'état-major de l'ANP, vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, lors de ses visites de travail et d'inspection, au cours desquelles il a mis l'accent sur «la solidité du lien» qui unit le peuple algérien à l'armée. L'intérêt voulu est donc «le développement des capacités de défense de l'ANP, à tous les niveaux en veillant à ce qu'elle soit hautement opérationnelle à travers l'appréciation juste de l'importance des défis, l'approche préventive et l'analyse prospective de leurs effets», lit- on encore. La même source indique que «le Haut Commandement de l'ANP veille tout autant à ce que les orientations et directives données par le ministre de la Défense et le chef de l'Etat Abdelaziz Bouteflika en matière de préparation des forces tenant compte de l'évolution de la situation à l'échelle régionale et internationale», autrement dit «les composantes de l'ANP sont pleinement conscientes de l'ampleur des efforts à fournir et des défis à relever afin de préserver l'indépendance du pays». La revue note aussi que «l'ANP, digne héritière de l'Armée de Libération nationale, accomplit ses missions constitutionnelles avec engagement et disponibilité». A ce propos l'éditorial intervient encore pour indiquer que «les forces armées ont accompli des avancées importantes dans le domaine de l'instruction, de la formation, de l'équipement et de la préparation au combat, comme elles ont atteint des niveaux qui leur permettent de relever les défis et préserver la paix et la stabilité». On pouvait lire également dans ce contexte que «l'Armée demeure attachée à poursuivre sur la voie des aînés, des moudjahidine et chouhada», la revue a rappelé que «l'Algérie a commémoré récemment les massacres du 8 mai1945, perpétrés par l'occupant français à l'encontre d'un peuple dont le seul tort est d'être sorti manifester pacifiquement pour revendiquer son droit à la liberté et à la dignité». La mission de l'ANP demeure lourde d'où l'importance et la nécessité de cet attachement vénéré du peuple à son armée. Une armée humaine qui a toujours su rester aux côtés de son peuple d'où elle tire sa force.