Le 12 mai 2005 à Merouana, plus précisément au centre culturel, une conférence sur Fatma Tazougaght (la Rousse) (1529-1605) sera présentée par l'écrivain et directeur de la culture de la wilaya de Batna, Mohamed Nadhir Sbaâ, qui prend son bâton de pèlerin pour aller remémorer ou sauver de l'oubli cette figure historique et emblématique. Une pièce du puzzle qui manque au paysage historique et culturel des Aurès que Sbaâ tente de replacer dans le bon ordre. Rares sont les gens, même parmi les intellectuels, qui la connaissent. Parlant de ce personnage historique et figure emblématique dont les descendants sont la tribu de « Ouled Fatma, ce chercheur d'une vaste érudition nous la présente ainsi : «Elle était reine et prêtresse à la fois. Elle était reine eu égard à ses capacités de grande rassembleuse et de mobilisatrice des tribus arabo-berbères ou berbéro-arabes. Elle était en même temps prêtresse parce qu'elle était une femme attachée au service d'une divinité, un symbole auréolé de mystère ou de légende». Le récit est envoûtant et la discussion serait encore meilleure. Il est à ne pas manquer. Rappelons que la Direction de la culture de la wilaya a organisé les 5 et 6 avril 2005 les premières journées d'étude sur le plagiat, la contrefaçon et le pillage des sites archéologiques à la Maison de la culture Mohamed Al-Khalifa, Batna, où des spécialistes en la matière sont intervenus.