Cet imbroglio est apparu lorsque le syndicat d'entreprise a cessé d'exister à cette époque. Le comité de participation de l'entreprise Algérie télécom à travers son président Karim Bouaziz a animé un point de presse pour aborder les questions inhérentes à la gestion, voire à la situation de blocage qui caractérise ce comité de participation (CP). Le président du CP qui a été installé le 10 août 2014 pour la première fois au niveau de l'entreprise conformément à la loi 90/11, vient de demander pour la énième fois à l'ex-commission en charge des oeuvres sociales de «procéder à la passation de consignes d'appliquer les mesures réglementaires relatives à cette passation», a-t-il expliqué. Par ailleurs, le président du comité de participation a soulevé la question relevant du conflit depuis l'installation de ce CP en 2014 à nos jours en exprimant son étonnement de ne pas trouver une compréhension et la collaboration. Dans ce sens, Karim Bouaziz indique que «pour pouvoir finaliser cette opération, nous avons jugé utile de saisir le secrétaire général de la fédération PTtic et président de la mutuelle des PTT, dont la gestion des oeuvres sociales était sous sa responsabilité», en ajoutant que «le secrétaire général FNT/Ptic et président de la mutuelle des PTT, n'a pas daigné donner suite à nos multiples correspondances, faute de quoi la passation de consignes ne s'est pas concrétisée», a affirmé le président du comité de participation de l'entreprise Algérie télécom. Cet imbroglio est apparu lorsque le syndicat d'entreprise a cessé d'exister à cette époque. C'est là où le comité de participation a saisi le secrétaire général de l'Ugta et plus précisément le 5 avril 2015 pour le mettre au courant de ce dossier qui s'est transformé en un véritable casse-tête pour l'ensemble des travailleurs d'Algérie télécom qui constatent que leurs droits en matière des oeuvres sociales ballotés entre la mutuelle et la Fédération des Ptic sans que cela soit définitivement résolu en appliquant les textes de lois régissant cette structure qui dépend du syndicat d'entreprise. Selon le président du CP Karim Bouaziz «le secrétaire général de l'Ugta nous a répondu en nous orientant vers le secrétaire général FNT/PTIC et président de la mutuelle des PTT», a-t-il précisé. Dans ce sens, le président du CP affirme que les multiples correspondances transmises au secrétaire général FNT/PTIC sont restées vaines et sans aucune réponse. Cette situation d'impasse avait poussé l'entreprise Algérie télécom d'engager un audit externe concernant la gestion des oeuvres sociales de la période 2003-2015, dont l'expertise a donné des conclusions qui considèrent que juridiquement, les oeuvres sociales ont été gérées par la mutuelle générale, sans aucun fondement, ni la légalité juridique, et sur le plan financier, cet audit n'a fait ressortir aucune information sur les fonds hérités du ministère des PTT en 2003. Les fonds d'Algérie télécom et d'Algérie poste étaient englobés dans les mêmes comptes, ce qui, d'après le rapport qui est en notre possession «dénote d'une gestion confuse». Ce qui est étrange dans cette opération en rapport avec la gestion des oeuvres sociales des travailleurs d'Algérie télécom, c'est que il n'y avait aucune information sur les remboursements des prêts attribués antérieurement à l'année 2003, selon les dires du président du comité de participation d'Algérie télécom, Karim Bouaziz. Dans le même sillage, Algérie télécom a engagé le même cabinet pour une révision approfondie des comptes et ce, pour permettre à l'entreprise d'avoir une meilleure visibilité sur les fonds et les biens des oeuvres sociales transférés à la mutuelle PTT. Ce conflit qui dure depuis 2014, a pris une autre tournure, au lieu que les choses rentrent dans l'ordre en appliquant les textes régissant cette structure qui dépend au syndicat d'entreprise, les protagonistes de ce conflit ont opté pour le durcissement et le blocage. D'ailleurs, et d'après le président du comité de participation «le secrétaire général FNT/PTIC et président de la mutuelle des PTT, continuant dans sa fuite en avant, au lieu de donner des explications sur les anomalies et irrégularités constatés, il s'est empressé à répondre au comité de participation par la suspension de toutes les activités syndicales de 11 membres du syndicat d'entreprise et du comité de participation et des représentants des 11 wilayas y compris le président de participation, et leur seul tort c'est d'avoir signalé cet état de fait», a-t-il annoncé. Pour rappel, le mandat du comité de participation d'Algérie télécom expire au mois de septembre de cette année. La démarche que vient d'adopter le président du CP et ses membres, ne vise pas comme l'indique son président de «régler des comptes contre X ou y, c'est une démarche qui vise à rendre aux textes de lois leurs véracités en matière d'application», a souligné le président du comité de participation Karim Bouaziz.