Le plan de circulation actuel n'est plus adapté. Le réseau routier de la ville de Béjaïa est pratiquement saturé. Les différentes voies qui traversent la ville sur l'axe est-ouest, passage obligé pour les usagers, constituent un véritable goulet d'étranglement pour ceux qui se rendent au centre-ville ou dans les quartiers de la périphérie. Le plan de circulation actuel n'est plus adapté. Des voix se sont déjà élevées pour demander de le revoir et de l'actualiser en fonction des besoins actuels de la ville. La CAP, Confédération algérienne du patronat, avait rendu publique une déclaration dans ce sens. L'APW en a parlé plusieurs fois lors de ses différentes sessions. Mais force est de constater que rien n'a été fait pour atténuer un tant soit peu la souffrance des automobilistes et des usagers de la route en général. Les embouteillages sont légion, notamment aux heures de pointe. L'interdiction de stationner sur une grande partie de la rue de la Liberté, artère d'une ampleur commerciale et administrative incontestable, n'a fait que compliquer les choses. Et pourtant, ce ne sont pas les solutions qui manquent. Les acteurs de la scène économique et politique en ont avancé en s'inspirant des règlements de désengagement appliqués à Alger et à Tizi Ouzou. Ils préconisent notamment l'installation de trémies sur les carrefours d'Amriw et de Nacéria et l'ouverture de nouvelles voies et le dédoublement d'autres. A l'APC de Béjaïa, on rejette la première proposition qui, estime-t-on dépasse de loin les moyens de la commune et accepte cependant la réalisation, mais sur le compte du ministère des Travaux publics. Quant au dédoublement et à la réalisation de nouvelles voies de circulation, on croit savoir qu'ils sont déjà inscrits dans le plan de circulation et de transport, en phase de finalisation. Il y a aussi le projet du tramway devant desservir toute la plaine de Lekhmis. Ce moyen de transport s'avère peu encombrant et pourra absorber toutes les navettes actuelles. A noter aussi le projet de téléphérique, annoncé depuis quelques années. On n'en parle plus à présent. Des solutions existent et restent peu coûteuses. Mais rien n'est fait. A l'approche de la saison estivale, il convient d'y réfléchir de nouveau et il n'est jamais trop tard pour bien faire.