La défense de la sélection nationale a réussi à garder sa cage vierge pour la première fois en huit matchs, contribuant à la victoire des Verts contre le Togo (1-0), dimanche dernier au stade Mustapha-Tchaker de Blida, dans le cadre de la 1ère journée des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations 2019 au Cameroun. Un véritable «exploit, aux yeux des observateurs, vu que l'arrière-garde algérienne est devenue depuis un bon bout de temps un véritable casse-tête pour tous les entraîneurs qui se sont succédé à sa barre technique. La dernière fois que la sélection algérienne a tenu bon en défense remonte au 4 septembre 2016 contre le Lesotho (6-0), pour le compte des qualifications pour la CAN 2017. Depuis, les Verts ont encaissé 12 buts en sept matchs, dont cinq officiels. Rien que pour la précédente CAN déroulée au début de cette année au Gabon, la cage algérienne a été violée à six reprises en trois rencontres, valant aux coéquipiers du gardien de but Raïs M'Bolhi, promu capitaine d'équipe depuis l'arrivée de Lucas Alcaraz aux commandes techniques, une élimination prématurée de cette épreuve. Une élimination qui a été pour quelque chose dans les changements intervenus dans les hautes sphères du football algérien. Face au Togo et même si M'Bolhi a gardé sa cage vierge, il n'en demeure pas moins qu'il a passé des moments difficiles, signe d'une certaine fébrilité persistante toujours dans cette ligne, font remarquer les spécialistes. Le nouvel entraîneur national a choisi pour la circonstance de reconduire en défense le même quatuor qui a débuté le match amical contre la Guinée (victoire 2-1) mardi dernier. Une stabilité ayant fait défaut à ce secteur depuis plusieurs années. Ils sont nombreux d'ailleurs les techniciens à imputer cette fébrilité défensive des Verts à ces changements fréquents en défense, où seul le latéral gauche, Faouzi Ghoulam, s'est imposé en titulaire à part entière.