Le groupe parlementaire du PT n'a pas été aussi brillant par sa présence comme c'était le cas dans le mandat précédent où il a tout fait pour plaire aux médias. Le débat que vient de connaître l'Assemblée populaire nationale (APN) par rapport au Plan d'action du nouveau gouvernement issu des élections législatives du 4 mai de l'année en cours, s'est traduit de façon directe sur les opinions multiples et différentes des députés de la huitième législature. En marge de l'ambiance qui se faisait chaude à l'intérieur de l'hémicycle et après que le Premier ministre eut terminé son speech contenu dans son Plan d'action adressé aux députés pour son adoption, les représentants du peuple se sont fait inviter dans le hall de l'auguste institution parlementaire pour faire dans l'argumentaire quant à la nécessité de soutenir ce Plan d'action du nouveau gouvernement version Tebboune. Dans ce sens, le député et chef du groupe du FLN Saïd Lakhdari a soutenu mordicus le Plan d'action du gouvernement en déclarant que «ce Plan d'action est la continuité logique du programme de Son Excellence le président de la République Abdelaziz Bouteflika», a-t-il annoncé en ajoutant que «le nouveau Premier ministre est connu pour ses qualités et sa capacité à maîtriser les dossiers économiques. Cela n'est pas nouveau pour Abdelmadjid Tebboune qui saura relever le défi et trouver des solutions à la situation actuelle», a-t-il souligné. Le plus remarquable dans cette ambiance parlementaire, c'est le regroupement du groupe parlementaire des indépendants présidé par Lamine Osmani qui était accompagné de Noureddine Ait Hamouda l'ex-militant et député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). Le président de ce groupe parlementaire a fait de cette occasion une véritable tribune où il a promis que «la présence de nos députés au sein de l'Assemblée populaire nationale ne sera pas une présence symbolique, mais bien au contraire, ça sera l'occasion pour nous de montrer au peuple algérien, que les partis politiques n'ont plus d'alternatives à proposer, mais c'est aux indépendants que revient la tâche de montrer qu'ils sont en mesure de proposer des solutions et un projet de société cohérent et concret», a-t-il indiqué. Beaucoup de chefs de groupes ont manifesté leur refus d'afficher leur présence dans le hall de l'institution législative, comme c'est le cas de la mouvance islamiste qui n'a pas du tout été présente durant le moment des échanges autour du Plan d'action du gouvernement, peut-être que cela rime avec leur doctrine qui fait que le moment des «tarawih» est plus important que celui d'aborder les questions qui concernent l'intérêt national du pays. Un autre fait marquant, c'est que le groupe parlementaire du Parti des travailleurs (PT) n'a pas été aussi brillant par sa présence comme c'était le cas dans le mandat précédent où il a tout fait pour plaire aux médias. Hormis les chefs de groupes des partis de la majorité et les indépendants, l'engouement était absent de la part de ce qui est appelé communément «opposition».Dans l'ensemble, les chefs de groupes de la majorité qui est au gouvernement ont exprimé leur soutien total au Plan d'action du gouvernement version Tebboune, en considérant que ce plan est l'émanation du programme du président de la République M.Abdelaziz Bouteflika.