La Cgea plaide pour le renforcement de la coopération entre les sphères économique et universitaire afin d'assurer un développement équilibré du pays. La Confédération générale des entreprises algériennse essaie de renforcer entre la sphère économique et universitaire. Dans ce sillage, elle a organisé, dans la journée de jeudi, en collaboration avec l'université Boubnider Salah à Ali-Mendjeli de Constantine, une journée d'études sur le développement durable et les partenariats gagnant-gagnant. Cet événement à caractère international, a été rehaussé par la présence du wali de Constantine, du recteur de l'université de Constantine 3, du président de l'APC d'El Khroub, le professeur Aberkane ainsi que des experts du Bureau international du travail. L'objectif visé à travers cette rencontre, est de mobiliser les compétences, les énergies et synergie, pour encourager I'investissement productif créateur de richesses et d'emplois et encourager aussi le partenariat public-privé. Dans son discours à l'ouverture de cette journée d'études, Saïda Neghza, présidente de la Cgea, mais également vice-présidente de Businessmed, vice-présidente de l'Organisation internationale des employeurs, a indiqué que la question du développement n'est plus un luxe dont il est possible de se passer, mais un devoir pour les Etats et opérateurs économiques et un droit pour toutes les populations». «Le développement est un élément fondamental auquel aspirent tous les Etats et plus il est durable, se soucie du bien des générations futures, mieux c'est», a-t-elle expliqué en soulignant que l'Algérie a consenti d'énormes efforts pour atteindre les objectifs de développement durable fixés par le sommet de Johannesburg de 2002. S'agissant de la coopération entre les universités et les entreprises, Saïda Neghza a indiqué qu'elle a, dans l'ensemble des rapports qu'elle a remis aux institutions internationales, notamment le Bureau international du travail, insisté sur la nécessité d'axer les projets d'investissement et de formation sur la question centrale de l'employabilité afin d'arriver à une économie équilibrée, performante, absorptrice de chômage et créatrice de richesses. «Partout où l'occasion m'a été donné, j'ai plaidé pour le renforcement de la relation entre la sphère économique et la sphère universitaire car il y va de la performance dans notre économie et, partant, de la stabilité du pays. Nul développement n'est possible sans la jonction entre la science et l'entreprise», a-t-elle insisté avant de se dire disponible à accompagner l'ensemble des chercheurs désireux d'inscrire leur recherche dans une perspective d'aide au décollage de l'économie nationale et de développement du pays. «Lors de la dernière tripartie, j'ai longuement insisté sur l'importance que les entreprises ouvrent leurs portes aux chercheurs afin de mettre en adéquation les recherches qui se font dans nos université et les besoins de notre économie», a-t-elle conclu.