Encore une fois le mystère sur les noms des ravisseurs et criminels reste entier. L'impunité est intolérable. L'innocence continue d'être assassinée en Algérie. Le petit ange Houssam Belkacemi a été retrouvé mort, hier, à Tipasa. L'information a été relayée par plusieurs médias qui ont rapporté que la dépouille mortelle de l'enfant âgé de 8 ans, a été abandonnée dans la forêt de Sidi Slimane, non loin du domicile familial, dans la wilaya de Tipaqa. Il avait disparu à Bou Ismaïl dans des conditions suspectes alors qu'il jouait dans la cité à proximité du domicile familial. «Les services de la Protection civile le cherchaient depuis hier dans cette localité. Ils ont finalement fini par le retrouver pas loin de la maison», a confié son père. «Selon les premiers éléments de l'enquête, il aurait été tué ailleurs puis transporté jusqu'à l'intérieur du barrage d'eau pour faire croire à une noyade ou autre. Mais pour aller là-bas, il aurait fallu traverser l'autoroute. Je connais mon fils, il est vrai qu'il a 8 ans mais jamais il n'aurait traversé cette autoroute tout seul», a-t-il ajouté, éploré. En parallèle du ratissage de la zone de disparition, l'enquête judiciaire s'est poursuivie et a permis l'arrestation, sur ordre du procureur de la République près de Koléa, de deux suspects. Auparavant, un véhicule a été saisi non loin du périmètre de l'enlèvement, c'est-à-dire tout près du domicile familial, sur les hauteurs de Bou Ismaïl. Le véhicule a attiré l'attention des gendarmes appuyés par une équipe canine. Finalement, avec la disparition, puis le meurtre du petit Houssam la liste des victimes de détraqués et autres criminels s'allonge de manière inquiétante. En effet, et alors que l'épisode Nihal Si Mohand est encore dans les mémoires des Algériens, voilà qu'une autre découverte macabre vient d'être effectuée à quelques encablures de l'algérois, sur la bande littorale du territoire de Tipasa. Nihal Si Mohand, avait disparu un fatidique mois de juillet 2016 au village Aït Abdelouahab dans la commune d'Ath Touderth, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Comme pour le chérubin Houssam, Nihal avait disparu au milieu de son village. Dans les deux cas, la question des auteurs de ces rapts criminels et ignobles crimes reste posée. Encore une fois, le mystère sur les noms des ravisseurs et criminels reste entier. L'impunité est intolérable.«Nous n'avons aucun autre détail. La nouvelle nous est tombée dessus comme un coup de massue. Ils vont peut-être l'emmener à l'hôpital de Blida pour pratiquer une autopsie. Je ne connais pas exactement la suite des événements ni quand aura lieu l'enterrement», a fait part le père de Houssam.