La Fédération algérienne de karaté-do (FAK), ne sera plus dirigée provisoirement par Aboubaker Mekhfi L'Ufak a sommé, dans une correspondance, le MJS de faciliter l'organisation d'une assemblée élective et de trouver une solution aux«dysfonctionnements» que vit la FAK depuis plusieurs mois. Le président du directoire de la Fédération algérienne de karaté-do (FAK), Aboubaker Mekhfi, a été suspendu deux ans de toutes les activités et représentations au sein de l'Union des fédérations africaines de karaté (Ufak) pour «diffamation et déclarations calomnieuses», tenues à l'issue des championnats d'Afrique-2017 de karaté, organisés du 29 mai au 4 juin à Yaoundé (Cameroun). La sanction a été prise par le comité exécutif à l'issue de la plainte introduite par les Algériens Mesbahi Mohamed Tahar, président de l'UFAK et Arab Yacine, président de la zone 1 et président de la commission d'organisation des compétitions au sein de l'instance africaine. «La décision a été prise conformément aux articles 15,16, 40, 42 et 55 des statuts de l'Union des fédérations africaines de karaté, après étude des documents relatifs aux déclarations d'Aboubaker Mekhfi à l'issue des championnats d'Afrique de Yaoundé», écrit l'Ufak dans son procès-verbal établi par la commission juridique et disciplinaire. La même sanction a été infligée à Benbekhma Mouloud, chef de la délégation algérienne aux championnats d'Afrique de karaté à Yaoundé et membre du directoire de la FAK. Aboubaker Mekhfi a été désigné fin mai par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) à la tête d'un directoire afin de gérer les affaires de la FAK, en attendant l'organisation d'une Assemblée générale élective (AGE). Une décision considérée «en contradiction» avec les textes et les règlements de la Fédération mondiale de karaté (WKF) et de la charte olympique. A cet effet, l'instance internationale a sommé, dans une correspondance signée par son président, Antonio Espinos, le MJS de faciliter l'organisation d'une assemblée générale élective et de trouver une solution aux «dysfonctionnents» que vit la FAK depuis plusieurs mois. Cette correspondance souligne également que «tous les membres qui ont géré cette période transitoire ne peuvent postuler à aucune fonction lors de ce mandat olympique».