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Huit fellahs arrêtés à Annaba
DES TERRES AGRICOLES IRRIGUEES AVEC DES EAUX USEES
Publié dans L'Expression le 22 - 07 - 2017

C'est en fin d'après-midi ou pendant la nuit, que des motopompes géantes sont installées pour siphonner les oueds et irriguer illégalement avec une eau contaminée des milliers d'hectares de maraîchages.
Des cultures de fruits et légumes à travers plusieurs communes de la wilaya de Annaba sont irriguées à l'aide des eaux usées, selon un communiqué émanant du commandement de la Gendarmerie nationale de Annaba, dont nous détenons une copie. Un communiqué sur lequel il est rapporté, plusieurs cas de dépassements dans les communes d'El Hadjar, Aïn El Berda, Berrahal et Annaba où, les cultures maraîchères sont irriguées avec des eaux usées, puis écoulées dans différents marchés de la wilaya de Annaba. Cette pratique illicite se fait au grand jour, défiant toutes les lois, même celle de la conscience. Les chiffres dudit communiqué font état, rien que pour les sept premiers mois de l'année en cours, de neuf cas. Les auteurs de ces comportements irresponsables ont été débusqués grâce à la dénonciation citoyenne. Acte soucieux des dangers guettant autrui, de par ces pratiques inhumaines. Exploitant les informations en leur possession, les éléments de la brigade de protection de l'environnement sont parvenus à mettre à nu des agriculteurs, en flagrant délit d'irrigation de leurs terres depuis des oueds et points d'eaux usées stagnantes. Font l'objet de cette irrigation meurtrière les cultures saisonnières, particulièrement la pastèque, le melon et la tomate Les tournées de contrôle dans les terres agricoles suspectes, où des prélèvements d'échantillons envoyés au laboratoire régional, spécialisé dans ce type d'opération, ce dernier a dressé un constat dénonçant l'irrigation de ces terres par les eaux usées. Ces fellahs usent, soit en fin d'après-midi, ou pendant la nuit, de motopompes géantes qu'ils installent pour siphonner le cours de Oued Soltana, et autres points d'eaux usées, pour irriguer illégalement et dangereusement des milliers d'hectares de maraîchages, de cette eau fort contaminée. Une contamination notons-le, provoquée par les rejets des unités industrielles implantées dans ces zones. Les impliqués dans ces affaires ont fait l'objet de poursuites judiciaires, après leur présentation devant le procureur de la République, près le tribunal d'El Hadjar, qui, au moment où nous mettons sous presse, les a orientés vers le juge d'instruction, près de la même instance. Placés en détention, les prévenus sont accusés d'outrage à la loi n° 5-12 en date du 4 août, relative au Code des eaux. Par ailleurs et en application des textes de loi en vigueur, les éléments de la Gendarmerie nationale, en charge de l'affaire, ont, outre la saisie de tout le matériel utilisé dans ces opérations illégales, procédé à la destruction de toutes les récoltes de fruits et légumes irriguées depuis ces points d'eaux usées. Ces cas avérés sont retenus sur le compte du coût élevé de l'eau potable, contraignant les indélicats fellahs à recourir sans scrupules aucun, aux eaux usées. Une justification aussi absurde que stupide, quand on mesure la portée de l'irrigation des terres agricoles, sur la santé du consommateur. Car, tout compte fait, rien ne peut justifier ces actes, porteur de drames, le plus souvent endeuillant pour les citoyens consommateurs. Ainsi, conscient de l'impact de tels agissements et au vu de l'ampleur que ce phénomène commence à avoir dans le milieu agricole, les éléments du commandement de la Gendarmerie nationale, ne manquent pas d'intensifier les campagnes de sensibilisation auprès des fellahs de la région.Des actions bien que très louables pour les uns, demeurent néanmoins sans écho chez d'autres. Puisque le phénomène est en passe de devenir, vraisemblablement, une règle notamment en ce qui concerne des cultures saisonnières. Pour lutter contre cette nouvelle forme d'atteinte à la santé du consommateur, l'implication de tout un chacun est plus qu'indispensable, voire même impérative. Lutter contre n'est pas uniquement la responsabilité de la brigade de la protection de l'environnement, il y va également de l'implication des services sanitaires qui ont pour credo la prévention.

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