L'ambassadeur d'Italie à gauche en compagnie du ministre de l'Industrie et des Mines Alors que l'on pensait que ce projet était tombé à l'eau, le ministre de l'Industrie et des Mines a souligné que ce projet pourrait passer à une étape concrète après la finalisation du nouveau cahier des charges qui régit l'activité de montage automobile. Mahdjoub Bedda n'a pas fermé la porte aux constructeurs automobiles! Le ministre de l'Industrie et des Mines veut seulement faire le ménage dans cette activité, qui s'est transformée en «gonflage de roues»...Il a ainsi reçu en cette fin de semaine, une délégation de Fiat Chrysler accompagnée de l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Pasquale Ferrara. Cette rencontre était l'occasion pour le constructeur italien de réitèrer ses ambitions «made in Bladi». L'ambassadeur d'Italie a re-exprimé la volonté du constructeur de s'installer en Algérie. En effet, les observateurs pensaient que ce projet, en gestation depuis presque deux ans, était tombé à l'eau, surtout après l'arrivée de Bedda qui a déclaré la guerre aux fausses industries. Finalement, les Italiens tiennent toujours à leur usine algérienne puisqu'ils ont informé le ministre qu'ils avaient déjà entamé un travail de prospection, en vue de sélectionner des sous-traitants algériens. Mahdjoub Bedda s'est félicité de cette perspective. Par ailleurs, il a tenu à mettre les choses au clair en informant la partie italienne que ce projet ne pourrait passer à une étape concrète qu'après la finalisation du nouveau cahier des charges qui régit cette activité. Mais il n'a pas omis de faire part à ses hôtes italiens de la volonté de son département ministériel à «accompagner les projets qui s'inscrivent dans la stratégie du gouvernement». Il faut rappeler que ce projet est évoqué depuis 2015 déjà. Au début, il devait être implanté dans la wilaya de Bouira avant que l'on ne parle de la wilaya de Annaba, plus précisément dans la nouvelle extension d'environ 367 hectares de la zone industrielle de Berrahal. Le projet devait permettre la création de 3000 emplois. Le premier modèle qui devait y être assemblé, est la nouvelle Fiat Tipo. Mais depuis cette annonce faite en fin 2016, le projet semblait avoir été renvoyé aux calendes grecques. Mais voilà que l'ambassadeur d'Italie surprend tout ce monde en reparlant de cette fameuse usine qui doit relancer la marque italienne sur le marché algérien, où elle est en véritable souffrance alors qu'elle avait fait les beaux jours des familles dans les années 1970 et 1980... Par ailleurs, le ministre a abordé, lors de cette audience, les autres possibilités de partenariat dans les différents domaines, en mettant l'accent sur les priorités de son secteur, notamment le développement des PME/PMI et du tissu de sous-traitance pour accompagner la politique du gouvernement en matière d'industrie mécanique. A cet effet, l'ambassadeur italien a souligné la volonté de son pays de développer les relations bilatérales en invitant les opérateurs économiques italiens à venir s'installer en Algérie.