La direction de l'éducation de la wilaya de Batna a relevé de leurs fonctions cinq directeurs d'établissement: trois directeurs du secondaire et deux du moyen, suite à l'affaire scandaleuse de falsification des documents scolaires dans la wilaya de Batna (voir L'Expression des 4 et 16 mai 2005), découverte par la Gendarmerie nationale, nous apprend le directeur de l'éducation, M. Belalia Douma. Cette mesure disciplinaire, prise à l'encontre de ces directeurs du secondaire et du moyen, leur a été notifiée, mardi dernier, par le directeur de l'éducation. Les directeurs relevés de leurs fonctions sont ceux des lycées de la ville de Merouana, d'Abbès Laghrour, de Ben-Boulaïd, et les CEM d'Asma et de Tarik Tazoult de la ville de Batna. Il semble que la direction de l'éducation de la wilaya de Batna n'a plus affaire à forte partie, qui se montrait redoutable. «Elle a les mains libres d'assainir le secteur de l'éducation», dit son directeur, M.Belalia Douma, qui poursuit: «Nous (la direction de l'éducation de la wilaya de Batna) nous nous sommes portés partie civile contre les directeurs incriminés dans le procès de falsification des documents scolaires et demanderons réparation du dommage subi à la réputation de l'institution (...). Il n'est plus question de pardonner à ces gens qui ont souillé et jeté le discrédit sur l'éducation. C'est une institution propre et elle restera propre.» L'affaire de falsification des documents scolaires semblerait n'avoir pas encore révélé ses secrets. Certaines langues, qui semblent connaître les dessous de l'affaire, affirment que ces établissements ne sont que la partie émergée de l'iceberg et que cette pratique existe au niveau d'autres établissements scolaires et elles nous citent les noms des établissements et même des élèves. La Gendarmerie nationale ira certainement poursuivre l'enquête pour relever les profanateurs de l'enseignement et l'assainir. Pour les directeurs des établissements scolaires incriminés, nous avons tenté de les approcher pour connaître leur version des faits sur le sujet, mais sans succès. Nous promettons aux lecteurs de L'Expression de revenir sur le sujet d'une manière plus detaillée. Ce qui est certain, le scandale va éclabousser beaucoup de «personnalités» de la ville de Batna. N'est-il pas dit que la justice est au-dessus de tout le monde? Affaire à suivre.