la passation de consignes entre raouraoua et zetchi ne semble pas passer correctement Se trouvant au Caire en Egypte à l'occasion de la Coupe arabe des clubs, en sa qualité de vice-président de l'UNAF, il a tenu à répondre à son successeur, mais cette fois-ci violemment. Comme si la polémique entre le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, et celui de la FAF, Kheireddine Zetchi, qui dure depuis quelques jours déjà, ne suffisait pas pour faire autant de bruit sur la scène médiatique et salir un peu plus l'image du football algérien, voilà que l'ex-boss de l'instance fédérale, Mohamed Raouraoua, est venu ajouter une couche supplémentaire à ce grand «bazar» et enfoncer davantage le clou. En effet, sorti de son mutisme après plus de quatre mois de son départ des affaires de la FAF, Raouraoua s'est senti directement visé par les propos de Zetchi, rapportés récemment sur un communiqué publié sur le site de la FAF. Un autre communiqué signé pour riposter aux dernières accusations de Kerbadj qui a traité le président de ladite instance de «menteur». En décryptant le libellé, on croit comprendre que, du côté de Dély Ibrahim, la théorie du complot prend son sens. Et ce, à partir du moment où Kheireddine Zetchi et ses collaborateurs se demandent si l'attitude de «Kerbadj n'obéit pas à une stratégie décidée dans l'ombre par des commanditaires qui cherchent le pourrissement». L'allusion serait faite directement à Mohamed Raouraoua, ex-boss de la FAF. Ce dernier, se trouvant au Caire en Egypte à l'occasion de la Coupe arabe des clubs, en sa qualité de vice-président de l'UNAF, a tenu à répondre à son successeur, mais cette fois-ci violemment. «Lorsque Zetchi dit qu'il a trouvé une situation catastrophique, je lui rappelle juste que je lui ai laissé dans les caisses pas moins de 750 milliards de centimes, et près d'un million de dollars, un site et un siège nouveau de la FAF, un Centre technique national de Sidi Moussa que le président de la République nous a donné, et que nous avons restauré, une Equipe nationale avec des joueurs de qualité et une bonne organisation. Donc qu'il se taise et qu'il nous montre ce qu'il sait faire. Qu'il nous qualifie deux fois de suite pour la Coupe du monde, chaque deux ans pour la CAN et inchAllah il remportera la CAN pour l'Algérie et pour cette génération de joueurs talentueux. Moi, je souhaite la réussite pour tout le monde, et que tout ça s'arrête et que les gens se mettent à bosser», a affirmé Raouraoua dans un entretien téléphonique avec la chaîne Echourrouk news. Ce dernier a aussi titillé son successeur à la tête de la FAF à propos de certaines décisions prises, notamment celle par le Bureau fédéral relative à l'annulation du projet de l'hôtel de la FAF: «Pour ce qui est du projet de l'hôtel, personne ne peut l'annuler que ce soit le président de la FAF ou même le Bureau fédéral. L'assemblée générale a voté et le budget de cet hôtel et l'entreprise chargée de sa construction. Donc, mis à part l'assemblée générale, personne ne peut annuler ce projet.» Quant à l'allusion à son implication d'être derrière des manoeuvres visant à déstabiliser et à saboter le travail de l'actuel dirigeant via notamment le président de la LFP Mahfoud Kerbadj, Mohamed Raouraoua répondra: «On m'accuse de m'immiscer dans la gestion du football algérien, croyez-moi, je suis loin de tout ça. Je demeure membre de l'AG de la FAF et si j'ai des choses à dire ou des observations à faire, je les dirai lors de cette assemblée. Je suis innocent de tout ce qui se dit me concernant. Lorsque j'ai quitté le FAF, j'ai dit à ceux qui m'ont remplacé que je demeure à leur disposition et que s'ils ont besoin d'aide, ils n'ont qu'à me faire signe. Dire que moi je manipule une personne comme Mahfoud Kerbadj, c'est du n'importe quoi. Kerbadj est une personne majeure et vaccinée. Il est de surcroît élu par des clubs et en plus, c'est un commis de l'Etat. C'est quelqu'un de responsable, c'est lui seul qui prend les décisions et je n'ai absolument rien à faire dans tout cela. Kerbadj est assez formé, c'est un professionnel avec une grande expérience, il n'a pas besoin de moi», a-t-il conclu. C'est pour dire que l'actuel boss de la FAF n'en finit pas de se mettre dans des situations embarrassantes en multipliant d'abord les communiqués pour répondre aux polémiques, mais surtout d'enchaîner les «bourdes» relatives à la gestion et au redressement du foot national, dans ses chapitres professionnel et amateur, de quoi laisser apparaître des signes de fragilité et d'impuissance face à ce profond fossé.