l'ancien maître à jouer de l'USM Alger a réussi à obtenir un improbable contrat professionnel en Ligue 1 française avec un joli pactole à la clé: une prime à la signature de 200 000 euros assortie d'un confortable salaire de 27 000 euros bruts par mois renégociable à la hausse selon ses performances sportives. Libre de tout contrat après sa suspension de deux ans pour dopage à la cocaïne, Youssef Belaili (25 ans) a signé vendredi dernier un contrat de quatre ans avec le SCO d'Angers. L'information devait être officialisée hier en fin de journée par le club angevin après l'annonce des résultats des tests médicaux qu'a passés le joueur à son arrivée au centre d'entraînement de la Baumette. Sauf incroyable rebondissement, Youssef Belaïli jouera bien en Ligue 1 française la saison prochaine. Recalé à Montpellier et attendu tout l'été à Angers, le sulfureux international algérien (deux sélections) a paraphé vendredi dernier, en catimini, un contrat de quatre ans avec le président franco-algérien Saïd Chaâbane qui a validé son recrutement après de longues négociations financières avec le père du joueur. Arrivé blessé au genou, sans compétition depuis deux ans et malgré une suspension pour dopage qui expire (en principe) le 20 septembre prochain, l'ancien maître à jouer de l'USM Alger a réussi à obtenir un improbable contrat professionnel en Ligue 1 française avec un joli pactole à la clé: une prime à la signature de 200 000 euros assortie d'un confortable salaire de 27 000 euros bruts par mois renégociable à la hausse selon ses performances sportives ainsi que diverses primes subsidiaires. En «fin» négociateur ou en bon patriote, c'est selon, le président Chaâbane a cédé à tous les caprices du joueur oranais (qui a refusé de passer des tests toxicologiques) pour arracher sa signature et ce contre l'avis du staff technique du SCO d'Angers peu emballé par son profil (comme pour le recrutement de Anthar Yahia à l'époque). Pari risqué ou véritable bonne affaire, Belaïli est rentré à Oran pour récupérer ses affaires et soigner un genou boiteux après une opération du ménisque mal soignée. Après deux mois de convalescence, il sera soumis à une préparation physique spéciale pour le remettre d'aplomb afin de renouer avec la compétition, pas avant le mois de décembre prochain. In LaGazetteduFennec.com.