Seul sur ce créneau il y a sept ans quand la Leaf a fait ses débuts, le constructeur d'automobiles japonais Nissan a présenté hier au Japon sa nouvelle citadine électrique Leaf, dotée d'une plus grande autonomie, au moment où il est bousculé par la concurrence sur un segment dont il était le pionnier. Le partenaire du français Renault a fait depuis longtemps le pari de l'électrique en lançant dès 2010 sa première Leaf, qui s'est écoulée à plus de 280 000 unités à ce jour. C'est peu comparé aux voitures à essence ou hybrides, mais Nissan espère faire décoller les ventes avec cette deuxième génération qui propose une autonomie théorique de 400 km entre deux recharges, comparée à 250 km pour la précédente Leaf. Elle est en outre équipée de fonctionnalités de conduite semi-autonome, avec la technologie ProPilot qui permet au véhicule de se maintenir dans la même file sur autoroute ou encore de se garer sur une place de parking sans intervention de l'automobiliste. Grâce à une meilleure autonomie combinée à des technologies avancées, ce dernier modèle «renforce la position de premier plan de Nissan sur ce segment», a estimé le constructeur qui veut «doubler, voire tripler les ventes annuelles», à près de 48 000 unités sur l'exercice 2016-17 (dont quelque 12 500 au Japon et 14 000 aux Etats-Unis).