Le jeune nageur algérien prépare les Championnats arabes des jeunes en novembre prochain Pour espérer monter sur le podium et décrocher des médailles aux Mondiaux de 2019, Balamane affirme avoir besoin de «meilleurs stages de préparation», de préférence à l'étranger. Le nageur algérien Moncef Balamane considère qu'avec de bonnes conditions de préparation, il pourrait réaliser de meilleures performances à l'avenir, y compris aux Championnats du monde «juniors» de 2019. «Le niveau de la compétition est de plus en plus élevé et l'on aura besoin de beaucoup de travail pour atteindre la phase finale des Championnats du monde» a-t-il estimé, car considérant que malgré les efforts de la Fédération algérienne de natation (FAN), la préparation de cet évènement reste insuffisante. «Dix jours de préparation au niveau de la piscine du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf d'Alger, c'est trop peu» a-t-il précisé, surtout que «le bassin n'était pas vraiment adéquat» a ajouté le sociétaire du NR Dély Ibrahim. Balamane (16 ans) avait échoué à une marche des demi-finales de brasse, aux derniers Championnats du monde «juniors», disputés du 23 au 28 août 2017 à Indianapolis (Etats-Unis). Mais il a quand même eu la satisfaction d'améliorer ses chronos dans chacune des trois épreuves, à savoir: le 100m (1:04.21), le 50m (29.67) et le 200m (2:08.73). «Ces bons chronos prouvent une certaine progression, mais je reste très loin du haut niveau, dominé par les géants américains et australiens», a-t-il reconnu. Pour espérer monter sur le podium et décrocher des médailles aux Mondiaux de 2019, Balamane affirme avoir besoin de «meilleurs stages de préparation», de préférence à l'étranger. «Effectuer un stage de 21 jours dans un complexe européen en altitude sera certainement très bénéfique pour nous», a-t-il cité à titre d'exemple, en confirmant la véracité de ses dires par des bienfaits «prouvés scientifiquement». Pour sa part, l'entraîneur adjoint du club Nrdi, Salah Lergam, a qualifié la participation de Balamane de «positive», vu le niveau très élevé de la compétition. «Ses résultats étaient plus que satisfaisants, puisqu'il a amélioré tous ses chronos. Ce qui n'était pas vraiment évident, car il sortait d'une grosse compétition» (l'Open d'Algérie, ndlr) a expliqué Lergam, ajoutant que de surcroît «Balamane possède une bonne marge de progression, ce qui laisse supposer qu'il sera beaucoup plus fort dans deux ans. D'où notre optimisme qu'il fera mieux aux Mondiaux de 2019. D'ailleurs, c'est le même souhait affiché par Moncef: «Je pense qu'à la prochaine édition de 2019, avec plus d'expérience et une meilleure préparation, je pourrai alors réaliser de meilleurs résultats et obtenir un meilleur classement». Le jeune nageur algérien se projette déjà dans l'avenir, puisqu'il a entamé la préparation du Championnat arabe des jeunes, prévus en Egypte en novembre 2017: «Mon objectif aux Championnats arabes de la jeunesse au mois de novembre prochain, c'est de mieux représenter mon pays et gagner des médailles, ainsi se préparer aux Jeux olympiques de la jeunesse 2018 en Argentine». Pour rappel, l'Algérie, a participé aux Championnats du monde juniors disputés à Indianapolis (Etats-Unis), du 23 au 28 août 2017 avec trois nageurs. Outre Moncef Balamane, il s'agit de Abdallah Ardjoun (16 ans /l'Asptt - Alger), qui a atteint les demi-finales du 100m dos avec un chrono 55.89/nouveau record d'Algérie, du 50m dos (26.10/nouveau record d'Algérie) et du 200m dos (2:03.01/nouveau record d'Algérie), et Djawed Syoud (18 ans/club de Challans, France), qui a réalisé le 20e temps des demi-finales du 400m 4 nages, avec un chrono de 4:28.76, puis le 10e temps du 200m 4 nages, avec un chrono de 2:03.34, avant d'obtenir la 29e place des séries du 100m papillon, avec un chrono de 55.55.