Le président de la FAF en compagnie du coach des Verts Ayant longtemps soutenu son technicien ibérique, Zetchi aurait décidé de changer de cap sous la pression de l'entourage de la FAF et même du MJS, nous dit-on, qui n'approuve pas vraiment sa gestion. Selon toute vraisemblance, la dernière sortie médiatique du président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, n'en finit pas de faire des vagues et cela, intervient au moment où les nombreux observateurs ne cessent de se demander si réellement, le patron de la FAF parviendra à redresser le football algérien. Mis sous les feux des projecteurs et pointé du doigt, suite à l'élimination des Verts du Mondial 2018 et toute l'instabilité qui a secoué les rangs de la sélection nationale, l'ex-patron du Paradou tente tant bien que mal de rassurer les médias, les supporters de l'EN et les observateurs quant au retour en force des partenaires de Brahimi. Néanmoins, pour l'instant aucun signe n'indique cette éventualité, au contraire, tout semble se diriger vers une cassure au sein du groupe de l'EN, sans parler de l'absence totale d'un projet tangible pour réanimer le football national. Et justement pour ce qui est de la sélection nationale, Zetchi n'a pas trouvé mieux que de lancer une révolution au sein de l'effectif des Verts, avec cette fameuse mise à l'écart de pas moins de cinq joueurs titulaires, sans l'approbation du coach espagnol Lucas Alcaraz. Une dangereuse manoeuvre qui a provoqué une vive polémique et qui ne cesse d'attirer les critiques au président de la FAF, qui semble plus que jamais fragilisé. Suite à cet acte qui paraît irréfléchi, et ayant longtemps soutenu son technicien ibérique, Zetchi aurait décidé de changer de cap sous la pression de l'entourage de la FAF et même du MJS, nous dit-on, qui n'approuve pas vraiment cette attitude. Ainsi, dans une tentative de rectifier le tir et revoir sa stratégie, Kheïreddine Zetchi a lui-même annoncé, mardi dernier à Oran, en marge de sa rencontre avec les présidents des Ligues de l'Ouest que l'avenir de Lucas Alcaraz sera discuté demain lors de la réunion du Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football. Le technicien espagnol y assistera exceptionnellement et il devra s'expliquer sur les dernières défaites des sélections A et A'. Une sorte de plaidoirie où l'ex-coach de Grenade devra défendre son projet. Même si Zetchi n'est pas contre l'idée de lui accorder un peu plus de sursis, on se demande si le fait de le mettre nez à nez avec les membres du BF ne serait pas une manière de lui signifier qu'il est plus proche d'un départ qu'autre chose. Le patron de la FAF, durant sa longue allocution accordé aux médias mardi dernier, a reconnu qu'Alcaraz «était en train de mener une révolution technique en sélection», endossant ainsi la responsabilité «des derniers résultats à l'attitude globale des joueurs», mais face au Cameroun et le Nigeria, il aura à faire ses preuves. Loin de tout enjeu, Alcaraz aura la lourde tâche de présenter au peuple algérien une équipe séduisante et rassurante. Son avenir en dépend et ce n'est certainement pas Zetchi qui va le protéger, cette fois-ci. De quoi se demander si le boss de l'instance fédérale n'aurait finalement pas céder à la pression de la rue et autres parties influentes, autour de l'EN, pour enfin lâcher son protégé et sauver sa tête, renvoyant les Verts 20 ans en arrière à l'époque où la sélection nationale n'arrivait même pas à figurer dans le Top 10 des sélections africaines. Affaire à suivre dès demain.