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La main lourde de l'administration
LES LISTES DES CANDIDATURES AUX LOCALES PASSEES AU CRIBLE
Publié dans L'Expression le 10 - 10 - 2017


Ces élections ne ressemblent en rien aux autres
Un seul suspense, celui de connaître la décision des tribunaux administratifs.
De nombreux partis politiques sont mécontents. Certains d'entre eux accusent même l'administration de préparer d'ores et déjà une fraude massive pour le prochain rendez-vous électoral, prévu le 23 novembre prochain. Et pour cause: le rejet massif et, il faut le dire, inhabituel, des listes électorales. Cependant, il ne s'agit pas uniquement de listes des partis de l'opposition dont les candidats ont été déboutés, mais pratiquement de l'ensemble des partis politiques dont ceux au pouvoir ou proches du pouvoir, à savoir le FLN, le RND ou encore TAJ. Selon l'administration, les rejets prononcés ne l'ont été qu'après examen de la conformité des candidatures déposées, conformément aux dispositions de la loi électorale. Ainsi, il y a des candidats déboutés en raison d'une condamnation définitive. Des listes ont été rejetées pour non-conformité des formulaires de souscription des signatures individuelles des électeurs. Mais les raisons invoquées par l'administration ne semblent pas convaincre les formations politiques, notamment l'opposition.
Le Front des forces socialistes (FFS), pour commencer, n'a pas manqué de dénoncer le rejet de candidatures sur certaines de ses listes soutenant qu' «encore une fois, le pouvoir, pour ne pas déroger à ses pratiques de coups bas, d'abus et d'arbitraire, a procédé à des rejets de candidatures sur certaines listes du FFS bien que celles-ci remplissaient toutes les conditions légales». Dans un communiqué mis en ligne sur son site officiel et signé par son nouveau premier secrétaire, Mohamed Hadj Djilani, le FFS a considéré que cette pratique de l'administration est «une entrave purement politique qui au fond obéit à d'autres considérations et des desseins inavoués». Le parti du défunt Hocine Ait Ahmed considère également ces rejets comme «une grave violation des droits de l'homme de déposséder des citoyens de leur droit d'être élus et de se porter candidat au mépris des lois que ce même pouvoir a promulguées et des conventions que l'Algérie a ratifiées». Pour le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le rejet de plusieurs de ses listes est «une dérive dangereuse» en raison de l'argument qui aurait été invoqué par l'administration, à savoir soupçon d'appartenance de candidats, dont certains sont des élus, au mouvement autonomiste (MAK). Le RCD soutient que les pouvoirs publics doivent assumer ces «accusations» en portant plainte devant les tribunaux au vu et au su de l'opinion publique. «Cette politique qui consiste à spolier les Algériens de leur droit constitutionnel de se porter candidats ne peut que pousser des citoyens vers des positions extrêmes. Le gouvernement Ouyahia assumera la responsabilité d'une dérive programmée», a tenu à mettre en garde le RCD.
Louisa Hanoune, la secrétaire générale du PT, a, quant à elle, pointé du doigt les partis du pouvoir, le RND et le FLN, dont des élus auraient été derrière le rejet de certaines candidatures. De même que le président du MSP, Abdelmadjid Menasra, qui a dénoncé des «dépassements» de l'administration pour avoir «refusé» des signatures exigées pour la validation de certaines listes en raison «d'erreurs futiles», selon lui. «Ces dépassements traduisent la partialité de l'administration qui favorise les partis du pouvoir».
Une question s'impose: si l'administration est réellement utilisée afin de permettre de préparer une fraude massive pour les prochaines élections, n'est-il pas aisé pour les candidats lésés de démontrer la conformité de leur dossier aux dispositions de la loi électorale lors de leur recours devant le tribunal administratif? Ces derniers, une fois le rejet notifié, disposent de trois jours francs pour faire recours. Une voie légale qui permettra, à ne pas en douter, de démontrer l'impartialité ou pas de l'administration. Un seul suspense, celui de connaître la décision des tribunaux administratifs qui se prononcent dans le respect de la loi, en ce qui concerne le rejet motivé, selon le RCD, par l'appartenance au MAK ou encore pour le cas du désormais ex-tête de liste du RND à Aït R'zine, Abdelmalek Amellou, l'assassin présumé d'Ali Mécili et dont le motif légal du rejet de la candidature n'est toujours pas connu.
Hormis ces deux cas, les rejets prononcés par l'administration dans le respect de la loi électorale et conformément à ses dispositions ne peuvent nullement constituer une entrave à la préparation du prochain rendez-vous électoral mais prouvent, si besoin en était, que la modernisation de l'administration commence à porter ses fruits. Car, les services de l'administration sont les premiers à devoir respecter la loi et ses dispositions dans ses aspects essentiels comme dans le moindre de ses détails.


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