Les futures listes du vieux parti en butte à des rejets émanant de l'administration Les candidats déboutés, qui ont reçu les notifications à partir de jeudi dernier, disposent de trois jours pour faire recours auprès du tribunal administratif. Plusieurs listes de candidature aux APC et à l'APW ont été rejetées après l examen administratif de la conformité des candidatures déposées, conformément aux dispositions de la loi électorale. Les services des Drag qui ont invalidé beaucoup de listes et dossiers de candidats aux prochaines élections locales après leurs étude et traitement, ont commencé à notifier ces rejets aux représentants de partis et listes indépendantes depuis jeudi dernier. Les partis concernés par ces décisions de rejet disposent d'un délai de trois jours francs pour faire recours auprès du tribunal administratif et ce, à compter de la date de notification du rejet, soit le jeudi dernier. Les antécédents judiciaires, à l'image des condamnations définitives, ont fait perdre à certains candidats le droit de se présenter aux élections. Le suspense reste entier chez les candidats déboutés par les commissions de wilayas car ces rejets peuvent être confirmés par les tribunaux administratifs, juridictions auxquelles échoit de trancher les recours. La non-conformité des formulaires de souscription des signatures individuelles des électeurs est une, entres autres raisons, derrière l'invalidation de plusieurs listes. Presque tous les partis, y compris le FLN, le RND, TAJ, notamment les partis de l'opposition ont fait l'objet de rejet de dossiers de candidature ou de listes.. Contacté, le chargé de communication du RND, Chihab Seddik a indiqué que «les informations en la matière parvenant à la direction nationale depuis les différentes wilayas, sont plutôt satisfaisantes. Le parti, qui a présenté des listes partout, excepté dans 14 communes, «n'est presque pas concerné par le rejet des listes opéré par les commissions de wilaya». Quant au TAJ qui a présenté des listes au niveau d'environ 700 communes, ne s'est pas encore penché sur le nombre de listes et dossiers rejetés, selon son chargé de communication, Nabil Yahiaoui. «Le FLN a enregistré beaucoup de dossiers rejetés dans différentes communes à travers pratiquement toutes les wilayas», a fait savoir Rachid Assas, membre du bureau politique. L'administration locale aurait fait preuve de la politique du deux poids, deux mesures dans le traitement des listes des candidats de certains partis et autres listes indépendantes en lice pour les prochaines élections locales, selon certaines formations politiques. Certains partis dénoncent «l'ingérence de l'administration et d'autre interpellent le président de la République». Dans ce contexte, le RCD a dénoncé dans un communiqué, «les rejets de ses candidatures, en particulier dans les régions du Sud, en Kabylie et dans des localités où des associations combattent pour le respect des libertés publiques est une dérive dangereuse». Ce parti condamne cette «chasse aux sorcières». Le FFS de son côté, a rendu public un communiqué pour dénoncer «des rejets de candidatures sur certaines listes du FFS bien que celles-ci remplissaient toutes les conditions légales». Le ministère de l'Intérieur a rejeté certains noms des listes du FFS et du RCD les suspectant d'appartenir au MAK. Le vieux parti de l'opposition «considère ces rejets comme une entrave purement politique qui, au fond, obéit à d'autres considérations et à des desseins inavoués». Pour rappel, selon les accusations de plusieurs formation politiques «des listes du FLN ont été acceptées hors délais, soit après la clôture du délai de dépôt des listes de candidature pour la double élection des Assemblées populaires communales et de wilaya».