La présidence de la CFA au centre des débats Le nouveau patron de la CFA est président de la Ligue de wilaya de Oum El-Bouaghi. Ancien joueur de l'USC durant les années 80, il se trouve que Ghouti (65 ans) n'a jamais exercé la fonction d'arbitre. L'arbitrage a, ces dernières années, occupé une très bonne place dans les colonnes des médias non pas pour ses prouesses, mais pour tous les problèmes qu'il pose, surtout en fin de saison avec un qualificatif qui revient souvent soit «très médiocre» soit par des «accusations» de corruption. Lors de sa campagne pour les élections de la FAF, Kheireddine Zetchi annonçait que l'arbitrage devrait connaître une nouvelle ère avec la présence d'un certain Messaoud Koussa, arbitre international très connu. Mais, après son élection et comme la pression était trop forte dans le milieu, car étant dans les dernières journées des différents championnats, Koussa est nommé président de la Commission fédérale d'arbitrage. Mais, car ce mais, est d'importance capitale: Zetchi impose un autre ex-arbitre en la personne de Amalou. Or, il s'avère que Koussa n'a pas été mis au courant de cette désignation et le fait savoir au président Zetchi. Ce dernier réagit en confortant Amalou dans sa position de responsable des désignations des arbitres. Ce qu'en principe aucun président de Commission n'accepterait car Amalou est «imposé». Kheireddine Zetchi décide alors de mettre fin officiellement aux fonctions du président de la commission fédérale d'arbitrage, Messaoud Koussa. Zetchi reproche à l'ancien arbitre et actuel président de la Ligue de football de Sétif son attitude et ses déclarations à la presse, motivant cette décision par une atteinte à l'obligation de réserve de tout membre du Bureau fédéral à l'égard de la fédération. Koussa a ouvertement critiqué la politique du nouveau Bureau fédéral présidé par Zetchi, lors d'une émission à la Chaîne 3 et dans une émission de la chaîne El-Heddaf TV. Il reproche à Zetchi non seulement de ne pas avoir programmé une séance avec lui en tant que président de la Commission fédérale d'arbitrage (CFA) mais l'accuse, surtout, de vouloir lui imposer coûte que coûte, l'ex-arbitre Mokhtar Amalou, chargé de la désignation des arbitres et dont il ne veut pas dans son équipe. Koussa se demandait alors pourquoi Zetchi refusait les deux noms que comptait intégrer Koussa à la CFA dont Mohamed Bichari, ex-arbitre, connu par son intégrité et donc sa bonne réputation. Puis ce fut une histoire de «démission» de Koussa avant que celui-ci ne réagisse à son tour pour annoncer que «c'est sur un coup de colère que j'ai quitté la table de réunion en présence du président de la FAF et je n'ai nullement démissionné par écrit». Finalement, le président de la FAF décide alors de nommer Mohamed Ghouti à la tête de la commission fédérale d'arbitrage de la FAF en remplacement de Messaoud Koussa. Le nouveau patron de la CFA est président de la Ligue de wilaya de Oum El Bouaghi. Ancien joueur de l'USC durant les années 1980, il se trouve que Ghouti (65 ans) n'a jamais exercé la fonction d'arbitre. Il devrait donc faire le choix entre présider cette CFA ou demeurer président de la LW de Oum El Bouaghi pour éviter le cumul de fonctions. Or, cette désignation n'est pas dans les «moeurs» des nations développées en football qui ne choisissent qu'un ancien arbitre pour gérer une telle commission fédérale pour un métier «spécialisé». De plus, si Ghouti accepte ce poste, c'est que cela veut dire qu'il voudrait bien être président de cette commission sans avoir le choix des membres de son bureau puisque pour Zetchi, il n'est pas du tout question de démettre Amalou des désignations des arbitres. Et le comble, c'est que le président de la FAF n'a jamais motivé ce choix de Mokhtar Amalou dont les compétences sont bien avérées que cela soit bien précisé. Aujourd'hui, on n'est qu'au début de la saison et déjà quelques couacs et critiques à l'encontre de certains arbitres sont faits par des techniciens et responsables des clubs. Et c'est à la fin de la saison avec tous les enjeux qu'il y aurait pour les titres, l'accession ou la relégation que l'on pourrait alors juger du bon ou du mauvais travail qu'effectue actuellement le groupe de Amalou. En tout cas une chose est sûre: le grand bénéficiaire dans cette histoire de la présidence de la CFA n'est autre que Mokhtar Amalou...