Le «harage attitude» version rock métal algérien, a permis à des jeunes de bien s'amuser. La 4e édition du festival, désormais baptisé Scène DZ Live a ouvert ses portes, lundi dernier, à une jeunesse assoiffée de rythmes et d'évasion. Ils étaient nombreux, ces jeunes étudiants et lycéens, venus s'amuser et s'éclater à la salle Ibn Zeydoun. Une salle où la musique avait quelque peu pris les couleurs de la « harage attitude », noyées dans les oreilles d'un public, pour certains, en furie. Mais enfin, pas dangereux. Avec une heure de retard tout de même, les organisateurs, Mahrez et Hakim, de l'émission Rock n' pop et le représentant de Master Print, décident enfin de faire entrer cette foule de jeunes gens amassée dehors et très impatiente. Un conseil de sécurité signalé à l'intention du public par Hakim: «Faites attention au matériel de la salle!» Cri de stupeur du public, et le concert peut commencer. Cette soirée est la première d'une série de quatre qui verra se produire plusieurs groupes jusqu'à jeudi prochain dans des genres musicaux différents. Celle-ci est consacrée, en baptême de feu, au son «heavy métal» et ce, avec en préambule le groupe Dark Wich. Les agents de sécurité veillent à l'ordre. Quelques cheveux volent au vent. Salim du groupe Atakor les rejoints sur scène pour une reprise de Black Sabbath, «Paranoid», en hommage à ce fondateur de «Heavy Metal» en Angleterre. Suivra le groupe Once qui distille une musique rock caverneuse adoucie par une voix féminine. Le clou de la soirée de taille celui-là, sera incontestablement la venue du groupe récemment formé, Carnavage (carnage fi'l virage). Un groupe constitué notamment de Redouane, de Litham et Mesbah Bilal. «Il faut le voir pour le croire!», dira un spectateur. En effet, à la surprise générale, les musiciens arrivent sur scène avec des vêtements barbouillés de teinte rouge, évoquant le sang. Redouane porte une blouse de médecin, rappelant le bloc opératoire et une bavette tout comme le «chanteur» qui lancera plutôt des cris hurlant à la mort. Comme sortis d'une époque néo-dartalienne. cela déchire pas mal. Un massacre de sons dont les séquences (les morceaux) sont très courts. Un tremblement de terre qui déchaîne le public en délire. On se cogne et on se heurte sans se faire mal, apparemment! Ce volcan musical est du type expérimental intitulé: Grind metal (Brutal). Le concert tirera cependant, plus tôt à sa fin, au risque de ne rien assimiler de ce qui se passe en bas de la scène et même sur... Vu que les deux se mélangeaient. Quelques bafouillages techniques émailleront cette première soirée du festival. Gageons que le reste sera meilleur!