Le responsable italien, dont le créneau d'investissement réside essentiellement dans l'immobilier, le bâtiment et le tourisme, a étalé les grandes lignes de son projet qu'il compte mettre en place à la JSK. L'homme d'affaires italien Rocco Cavallo a affirmé hier à Alger qu'il tenait toujours à concrétiser son projet de partenariat avec la JS Kabylie, regrettant l'échec d'un accord avec les responsables du conseil d'administration du club. «J'aurais aimé que les choses prennent une issue favorable dans intérêt des deux parties, mais ça n'a pas été le cas. En dépit des difficultés que j'ai rencontré pour finaliser l'accord, je tiens toujours à mon projet avec la JSK et ma proposition reste ouverte», a affirmé Cavallo lors d'un point de presse tenu à Alger. Les membres du conseil d'administration de la JS Kabylie ont décidé le 7 août dernier à l'unanimité, lors de l'Assemblée générale des actionnaires de retirer leur confiance au président du club Mohand Chérif Hannachi, en poste depuis 24 ans. Un mois plus tard, l'ancien défenseur international Abdelhamid Sadmi a été désigné président du directoire de la JSK, sur une décision prise par le comité de surveillance de la JSK conduit par Malik Azlef et qui gérait provisoirement les affaires du club depuis le 7 août dernier. «Sadmi a signé les documents au même titre que Azlef. Il y avait donc un accord de principe qui devait être entériné chez le notaire, mais des problèmes internes dont j'ignore l'origine ont surgi pour faire capoter la concrétisation de l'accord», a expliqué le propriétaire du Groupe Cavallo, regrettant la lenteur des dirigeants du club à mettre à sa disposition les documents requis. Rocco Cavallo est revenu sur les différents points du protocole d'accord, relevant au passage «la nécessité d'ouvrir le capital du club pour pouvoir générer des ressources financières». «Lors de la réunion tenue le 8 octobre dernier avec les membres du conseil d'administration, on s'est entendu sur la création d'une société mixte à majorité algérienne (51%), alors que je devais m'occuper de l'aspect commercial avec en point de mire le marchandising», a indiqué Cavallo. Le responsable italien, dont le créneau d'investissement réside essentiellement dans l'immobilier, le bâtiment et le tourisme, a étalé les grandes lignes de son projet qu'il compte mettre en place à la JSK. «Je suis venu avec un projet ambitieux pour ce grand club axé sur le marchandising et l'immobilier pour permettre au club de générer des bénéfices à long terme. J'ai même pris la décision de céder mes bénéfices lors des deux premières années au profit de la JSK», a affirmé Cavallo qui a révélé que son objectif principal est de permettre au club d'être coté en Bourse. Rocco Cavallo a tenu à afficher sa bonne foi en défendant l'image de son groupe et sa fiabilité avec des chiffres à l'appui, une manière de prouver ses bonnes intentions de vouloir investir à la JSK. «Je suis un entrepreneur italien. Nous avons une bonne image en Italie. Notre activité a même dépassé les frontières italiennes pour investir en Roumanie, en Moldavie, au Sénégal ou encore au Ghana. Je ne suis pas en train de vanter mon groupe mais je tiens à confirmer la fiabilité et sa crédibilité auprès des spécialistes du domaine», a souligné le responsable italien, affirmant qu'il n'a jamais été question «d'injecter de l'argent avant l'officialisation de l'accord». Un témoignage appuyé et soutenu par son fils, Francesco, présent également à ce point de presse en compagnie de l'ancien entraîneur de la JSK, Enrico Fabbro. «Notre société est crédible sur les plans italien et international. Nous avons même des certificats internationaux délivrés par des organismes experts pour prouver notre bonne santé financière». Enfin, Enrico Fabbro, passé notamment par le MC Alger, a évoqué l'aspect sportif du Groupe Cavallo, basé essentiellement sur «le centre de formation et la catégories jeunes». «Notre priorité est la création d'un centre de formation, d'autant que j'ai constaté à travers mon expérience en Algérie, que le joueur algérien est doué et pétri de qualités, lui permettant de progresser sur le plan individuel pour intégrer ensuite l'équipe première. Nous prévoyons également la formation des entraîneurs pour les jeunes catégories, c'est un point important à ne pas négliger». Sur le plan des résultats techniques, la JSK, dont l'entraîneur français Jean-Yves Chay vient d'annoncer son départ, peine à amorcer son départ cette saison avec une 11e place au classement avec 12 points.