Il a été le premier réalisateur à mettre en vedette les deux stars algériennes du raï, Khaled et Mami, dans 100% arabica. L'acteur, réalisateur et scénariste algérien Mahmoud Zemmouri est décédé, hier, samedi, dans un hôpital à Paris, a-t-on appris auprès du président de l'association Lumières, Amar Rabia. Le cinéaste qui a fait le plus gros de sa carrière en France, a notamment réalisé Prends 10.000 balles et casse-toi (1981), Les folles années du twist (1986), De Hollywood à Tamanrasset (1991), 100% arabica (1997), Beur, blanc, rouge (2006), (Imarat Hadj Lakhdar, série télévisée comique, 2007, 2008, 2009) et Certifié Hallal (2015). Passé maître dans le cinéma satirique, il a été l'un des réalisateurs les plus prolifiques du 7e art algérien. Comme acteur le défunt a joué notamment dans L'autre France (1977) d'Ali Ghanem, Tchao Pantin (1983 de Claude Berri, La Smala (1984) de Jean-Loup Hubert, Commissaire Moulin (épisode TV, 1989), Julie Lescaut (épisode TV, 1992), Blanc d'èbene (1992) de Cheikh Doukouré, l'Hexagone (1994) de Malik Chibane, et Munich (2005) de Steven Spielberg. Etabli depuis 1968 à Paris où il a étudié le cinéma et travaillé comme assistant réalisateur dans deux films de Ali Ghanem, le défunt a participé à de nombreux festivals internationaux grâce à ses oeuvres lesquelles ont représenté l'Algérie dans des compétitions officielles. Mahmoud Zemmouri est né le 2 décembre 1946 à Boufarik dans la wilaya de Blida. Sa dépouille sera rapatriée aujourd'hui, selon ses proches. Rappelons que, suite à cette cruelle perte pour le cinéma algérien, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a présenté ses condoléances à la famille du défunt, ainsi qu'à sa famille artistique et le monde de la culture. Etabli depuis 1968 à Paris où il a étudié le cinéma et travaillé comme assistant réalisateur dans deux films de Ali Ghanem, le défunt a participé à de nombreux festivals internationaux, grâce à ses oeuvres lesquelles ont représenté l'Algérie dans des compétitions officielles. Mahmoud Zemmouri s'est donc spécialisé dans le cinéma satirique. Son oeuvre aborde des problèmes graves et actuels de la société algérienne sur le ton de la dérision, sans pour autant négliger l'audace et la subtilité. En 1991, avec De Hollywood à Tamanrasset, puis avec son film le plus controversé et le plus compliqué L'honneur de la tribu d'après le roman de Rachid Mimouni, c'est aux islamistes qu'il s'en prend, ce qui lui a valu une condamnation à mort de la part du chef du GIA, qui était son voisin à Boufarik, Antar Zouabri. rappelle notre confrère en ligne DIA. En 1997, il a été le premier réalisateur à mettre en vedette les deux stars algériennes du raï, Khaled et Mami, dans 100% Arabica. Freiné par la maladie il a mis 10 ans pour réaliser son dernier film Certifié Hallal. Entre-temps, il réalisa plusieurs épisodes de la série comique Immarat Hadj Lakhdar.