Le consul général de France à Annaba, Patrick Poinsot, a effectué une visite de trois jours à Constantine: retour sur un riche périple. C'est lors d'une réception organisée mercredi soir, à l'hôtel Novotel, que le consul général de France à Annaba Patrick Poinsot a annoncé l'ouverture prochainement à Constantine d'un centre de traitement de dossiers pour les demandeurs de visa. Le représentant de la diplomatie française ne manquera pas en cette occasion de préciser que cette initiative entre dans le cadre d'une dynamique organisationnelle qui permettra en tout cas d'éviter aux demandeurs de faire le déplacement vers la ville de Annaba. A ce propos, le diplomate souligne: «Nous avons l'intention d'ouvrir un centre délocalisé à Constantine en 2018, le projet a été retardé par la remise en concurrence de prestataires qui souhaitent déposer leurs candidatures, qui ont jusqu'au 13 novembre, à l'ambassade et la décision sera prise le 20 décembre à Paris». Le consul général précise que «juste après l'ouverture du centre de Annaba, le 2 avril prochain, à partir de là, on pourra envisager l'ouverture du centre de Constantine». A ce même propos, le diplomate soulignera que 50% des demandeurs sont de Constantine, et ne manquera pas de confirmer que TLS va concourir. Le consul général a également abordé le souci de l'éloignement du consulat qui pose aussi bien un problème pour les Français installés à Constantine qui héberge, par ordre d'importance, plus de 1000 compatriotes français, soit la deuxième communauté après celle de Annaba. A ce sujet il a déclaré que «cette visite témoigne évidemment de l'importance que l'on accorde à Constantine qui est la troisième ville du pays, qui est un important centre industriel, agricole et qui héberge aussi la deuxième communauté française par ordre d'importance après Annaba». Aussi, le diplomate français s'est dit sensible aux doléances des citoyens qui se plaignent souvent de l'éloignement du consulat et régulièrement, dit-il, «on me demande quand nous allons ouvrir un consulat ici à Constantine, malheureusement, ce n'est pas d'actualité, mais cette distance on est conscient des inconvénients que ça présente pour à la fois nos compatriotes et nos amis algériens». Le consul général a fait savoir que c'est la quatrième fois qu'il est à Constantine, mais «c'est la première que je reste trois jours, le temps suffisant pour pouvoir vous recevoir», a-t-il avoué à ses invités avant de souhaiter la bienvenue au nouveau directeur de l'Institut français Arnaud Noblet et son épouse enchaînant «avec Arnaud nous avons eu un programme assez chargé, puisque nous avons rencontré le wali Saïdoune». L'hôte spécial de Constantine a affirmé avoir abordé avec le wali «la coopération déconcentrée avec Grenoble, que l'on souhaite avec monsieur le wali relancer, nous avons également vu le P/APC ainsi que le chef de la daïra». De même que le consul a rendu visite aux trois recteurs des universités de Constantine et «nous avons abordé la coopération universitaire, nous avons rencontré le président de la Chambre de commerce et d'industrie et les collaborateurs, le président de la Chambre d'agriculture avec lesquels nous avons discuté des moyens pour intensifier les échanges entre entreprises françaises et algériennes». Dans son intervention, le diplomate ajoute «nous avons visité aussi deux entreprises dont celle des tracteurs agricoles avec laquelle on espère nouer un partenariat». Dans son périple, le consul général de France notera aussi sa rencontre avec la Confédération du patronat et l'Ordre des architectes lequel avait signé une convention avec l'établissement à Nantes pour la formation de 500 architectes.