La deuxième journée des Rencontres professionnelles organisées à l'initiative du consulat général de France à Annaba s'est intéressée particulièrement au vieux bâti. La deuxième journée des Rencontres professionnelles organisées à l'initiative du consulat général de France à Annaba s'est intéressée particulièrement au vieux bâti. L'approche est de dégager des perspectives entre l'Algérie et la France pour des opérations de sauvegarde des anciennes et vieilles constructions par des investissements. Aussi bien des intervenants algériens que français, ont exposé les problèmes techniques, financiers et architecturaux qui s'imposent pour la réhabilitation du vieux bâti avec les solutions adéquates. Dans ce contexte le consul général de France à Annaba, Patrick Poinsot, parlera de l'importance de ce patrimoine qui reflète la mémoire du pays et combien c'est important de s'intéresser par des investissements avec de bonnes intentions pour créer un cercle d'affaires réel entre les deux pays, de voir les possibilités devant permettre d'aboutir à la sauvegarde de cette mémoire, souhaitant que ces rencontres soient un début d'une série de rencontres tant sur le plan d'échange d'idées, d'expériences que sur le plan professionnel. Les intervenants, principalement des Algériens, en cette deuxième journée, dont les Ducs d'Annaba et Souk Ahras, ont axé leurs interventions sur les problèmes et les obstacles des opérations devant permettre de lancer des projets de réhabilitation du vieux bâti. Le but de ces rencontres professionnelles s'inscrit donc dans l'optique de dégager les démarches à entreprendre pour la restauration des anciennes constructions livrées longtemps à l'humeur de la nature, le laisser-aller, le manque d'entretien. Pour ce faire, les différents intervenants se sont passionnés pour la question «comment investir dans ce domaine en apportant des solutions qui sont d'abord d'allier le traditionnel au contemporain, préserver le patrimoine en respectant son aspect architectural et intervenir avec des techniques et une technologie moderne. Logiquement, ce rapprochement entre les entreprises algériennes et françaises par ces rencontres organisées pour la première fois devrait aboutir à un partenariat pour enfin penser à préserver l'identité des villes algériennes concernées par ce genre de réhabilitation. Pour ces journées, le consulat général de France a aussi fait appel à des bureaux d'études et des architectes qui ont présenté des communications sur leurs compétences d'intervention dans cette perspective dont l'entreprise CGB, justement spécialisée dans la restauration, la rénovation et la réhabilitation du vieux bâti. Pour son représentant qui tenait à être présent il est nécessaire d'inscrire ces rencontres dans le cadre d'un vrai partenariat entre les deux pays et d'assumer pleinement la mission des affaires dans l'objectif d'obtenir des résultats probants. C'est dire qu'il est question entre les deux pays de réfléchir ensemble à des solutions et voir comment chaque partie peut apporter un plus et intervenir dans l'intérêt des deux pays. A noter que des ateliers d'échange et de discussion ont conclu les deux journées permettant aux entreprises d'aborder les grandes lignes pour ouvrir les portes des investissements. Rappelons que ces rencontres ont été une conséquence de la dernière visite de l'ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié, le 29 novembre 2016 comme l'avait souligné le consul de France à Annaba, Patrick Poinsot.