Le Premier ministre libanais Saad Hariri a assuré dimanche qu'il allait "rentrer bientôt" dans son pays, assurant être "libre" en Arabie saoudite où il se trouve depuis sa démission surprise qui a plongé le Liban dans une nouvelle crise politique. Quelques heures plus tôt, le président libanais Michel Aoun avait estimé que "la liberté de M. Hariri a été restreinte" en Arabie saoudite et l'ensemble de la classe politique libanaise s'interroge sur la liberté de mouvement du chef du gouvernement.