C'est en présence d'une foule très nombreuse que Saïd Boukhari a été enterré hier au cimetière de son village natal, Bouarfa, dans la commune de Maâtkas (wilaya de Tizi Ouzou). En plus des milliers de citoyens présents à l'enterrement, la majorité des anciens militants du Mouvement culturel Berbère (MCB), toutes tendances confondues, sont aussi venus accompagner Saïd Boukhari à sa dernière demeure. Des hommes politiques ayant connu et côtoyé le regretté Saïd Boukhari étaient également présents au village Bouarfa pour un ultime adieu au grand et sincère militant de la cause berbère qu'était tout au long de sa vie Saïd Boukhari. On pourrait citer les anciens détenus d'avril 1980 comme Saïd Khelil, Ali Brahimi, Djamel Zenati et des militants du Mouvement culturel berbère durant les années 1980 et 1990 comme Arab Aknine, le docteur Falli, Brahim Tazaghart, Saïd Chemakh, Hend Sadi, El Hadi Ould Ali (ministre de la Jeunesse et des Sports), Oussalem Mohand Ouamar et la liste est encore très longue. Le secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité, El Hachmi Assad était également présent à la cérémonie funèbre. Il s'est engagé à éditer le livre inédit laissé par Saïd Boukhari. C'est ce que nous a confié Saïd Chemakh, ami intime du regretté auquel Saïd Boukhari a laissé un exemplaire du manuscrit. L'oraison funèbre a été prononcée par Saïd Khelil, l'un des amis les plus chers à Saïd Boukhari, selon la volonté de ce dernier.