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"C'est l'Algérie qui a régressé et non pas le PT"
LOUISA HANOUNE À PROPOS DES RESULTATS DU SCRUTIN
Publié dans L'Expression le 26 - 11 - 2017


La secrétaire générale du PT
La secrétaire générale du PT a affirmé que «ceux qui ont voté pour les partis du pouvoir, expriment une espèce de masochisme pour ceux qui leur font mal».
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a animé hier une conférence de presse dans l'objectif d'évaluer le bilan qui a trait aux résultats des élections locales du 23 novembre. L'offensive de la secrétaire générale du PT ne s'est pas encombrée de détails ni de justificatifs dans sa réaction. Elle a souligné que «ce qui vient de se dérouler lors de l'annonce des résultats des élections locales, montre une chose, que c'est l'Algérie qui a régressé et non pas le Parti des travailleurs».
Comment interpréter cette déclaration? Faut-il la mettre sur le compte de la déception d'une militante qui a habitué à plus de pertinence et de rigueur dans l'analyse? Ou alors la classer dans le registre d'un dérapage incontrôlé premier de celle que l'on appelait «pasionaria» du PT, surtout que Louisa Hanoune enfonce davantage le clou en qualifiant «ceux qui ont voté pour les partis du pouvoir, expriment une espèce de masochisme pour ceux qui leur font mal».
Est-ce que la débâcle qu'elle vient de subir est pour beaucoup dans les réactions inhabituelles de Louisa Hanoune? La réponse n'a pas tardé à s'exprimer de la part de la secrétaire générale d'un parti qui pendant longtemps a exercé la politique de la participation au sein des Assemblées élues que ce soit le Parlement via l'hémicycle, à savoir l'Assemblée populaire nationale (APN) ou les Assemblées locales.
La patronne du PT a indiqué que «avec les résultats des locales qui n'ont rien à voir avec la réalité, nous avons décidé de rompre avec notre participation dans des Assemblées faussement élues, il est temps d'épouser la politique qui repose sur la lutte et le militantisme et de la mobilisation populaire», a-t-elle rétorqué. Dans le même sillage, Hanoune qualifie l'opération électorale des locales de «pseudo scrutin», qui ressemble à celui qui a été opéré lors des législatives du 4 mai dernier. Elle a souligné qu'«il s'agit bel et bien d'un coup d'Etat électoral comme celui des dernières législatives où la volonté du peuple à été squattée», a-t-elle asséné. Pour Louisa Hanoune, cette élection n'a pas d'adjectif, elle est tout, sauf une élection. Elle a considéré que son parti était «le meilleur parmi tous les partis qui ont participé dans la course des locales sur tous les plans». «Nous avons mobilisé avec force au niveau de l'ensemble du territoire national de loin par rapport aux partis du pouvoir que nous avons constaté de visu qu'ils n'ont pas pu mobiliser au point où nous avons vu que les salles étaient
vides», a insisté la SG du PT. Hanoune ne veut pas croire aux scores officiels du ministère de l'Intérieur, elle a dit dans ce sens que «le ministre de l'Intérieur a été induit en erreur, la preuve qu'il ne savait pas quoi dire à tel enseigne qu'il mélangeait le nombre des sièges des APW avec le nombre des communes», a-t-elle fait remarquer.
Le long de son speech, on n'a pas entendu un mot quant aux faiblesses ou de manquements qui puissent être la source de l'échec de son parti lors des locales du 23 novembre. Hanoune fustige la classe politique et tire à boulets rouges sur toutes les institutions qui sombrent selon elle dans une décomposition des plus menaçantes en ressemblant à celle qui a présidé à la situation révolutionnaire qu'avait connue l'Egypte après les élections législatives truquées par le système de Moubarak.
La secrétaire générale du PT a déclaré lors de sa conférence de presse que le résultat obtenu ne reflète pas «nos objectifs ni la réalité de notre ancrage populaire. C'est un résultat qui relève de la sanction à cause de nos positions hostiles à la mainmise de la mafia et les prédateurs qui visent à siphonner l'argent public et les richesses du pays», a-t-elle justifié.
Pour ainsi terminer son discours, Louisa Hanoune qui semble être terrassée par ces résultats «inattendus» du moins en ce qui la concerne, elle a préféré focaliser son intervention sur les vertus dont dispose son parti en sa qualité de «parti avant-gardiste, le meilleur, le plus fort et le plus courageux parmi tous les autres partis qui existent dans la scène politique nationale», a-t-elle mentionné.
Hanoune n'a pas reconnu le nombre de 17 communes dont son parti est à la tête, elle a affirmé qu'elle va «faire des recours même si nous savons que la justice n'existe pas et elle est au service des partis au pouvoir, mais tout de même, nous ferons le nécessaire dans ce sens», a-t-elle affirmé.
L'heure pour Hanoune est à la mobilisation populaire pour «dénoncer ce régime pourri et totalitaire», s'est-elle révoltée.


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