D'après les nouveaux travaux de recherche menés par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), 1 médicament sur 10 en circulation dans les pays à revenu faible ou intermédiaire est, selon les estimations, soit de qualité inférieure, soit falsifié. Cela signifie que les patients prennent des médicaments qui ne peuvent ni traiter ni prévenir la maladie. Il s'agit non seulement d'un gaspillage d'argent pour les personnes et les systèmes de santé qui achètent ces produits, mais les produits médicaux de qualité inférieure ou falsifiés peuvent aussi entraîner de graves maladies voire des décès. "Les communautés les plus vulnérables sont les premières touchées par les médicaments de qualité inférieure ou falsifiés", déclare le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, cité dans un communiqué publié jeudi.