Le Premier ministre libanais Saad Hariri est revenu hier sur sa démission, un mois après une annonce choc depuis l'Arabie saoudite qui avait pris de court le Liban et la communauté internationale. Cette décision devrait apporter un peu de répit au Liban, où cette démission avait fait naître la crainte d'une nouvelle période de forte instabilité politico-économique dans un pays profondément divisé entre deux axes régionaux. Dans la foulée de cette rétractation, la France a officiellement annoncé qu'une réunion de soutien au Liban se tiendrait vendredi à Paris, en présence de M. Hariri. «Le Conseil des ministres a remercié le Premier ministre d'être revenu sur sa démission», avait au préalable déclaré M. Hariri, en lisant un communiqué au nom du gouvernement. Saad Hariri s'exprimait à l'issue de la première réunion de ce cabinet depuis sa démission choc le 4 novembre à Riyadh.