Dans le cadre de la mise en oeuvre du programme du Président de la République, à savoir l´insertion des jeunes dans la vie active, le ministre de la Formation professionnelle M.El Hadi Khaldi et le ministre de l´Emploi et de la Solidarité nationale M.Djamel Ould Abbès ont conjointement animé hier, une conférence de presse au siège de l'Institut national de la formation professionnelle (Infp) afin de vulgariser le dispositif pris en faveur des jeunes qui ont été exclus du système scolaire. M.Ould Abbès a précisé qu´à travers les dispositifs alternatifs d´emploi et sur la base de la coordination qui prévaut avec les autres secteurs dans le cadre de l´action gouvernementale, il «s´inscrit dans la logique d´ouvrir des perspectives pour les jeunes qui ne peuvent accéder à une formation universitaire». Il ajoute par ailleurs que ce programme qui a vu le jour au mois de janvier passé, a été adopté par une centaine de personnes. Un chiffre qui reste loin de l'objectif visé et à cause du manque d'information chez les jeunes élèves. Dans ce contexte, la microentreprise, le microcrédit de la formation accélérée «représentent des créneaux porteurs qu´il convient d´exploiter», dira l'interlocuteur. Ainsi, cette catégorie de jeunes qui souhaiterait exercer une activité professionnelle doit de préférence, d'abord subir une formation au niveau des centres afin d'avoir plus de chances de bénéficier du dispositif de crédit de l'Agence nationale de gestion de microentreprises afin de créer leur propre PME et travailler pour leur propre compte. Pour sa part, le ministre de la Formation professionnelle s'est déclaré satisfait de ce nouveau dispositif qui complète le programme d'aide à l'emploi des jeunes, destiné aux universitaires et aux chômeurs et celui destiné aux personnes âgées de moins de 50 ans et qui ont, pour la plupart, réussi à créer leur petite entreprise avec le soutien des banques. Par ailleurs, le premier responsable du ministère de la Solidarité s'est largement étalé sur les conditions imposées pour postuler au microcrédit: être âgé de 18 ans et plus, être sans revenus ou disposer de petits revenus instables et irréguliers et surtout posséder un savoir- faire en relation avec l'activité projetée. Le ministre a mis en exergue l'intérêt de ce dispositif au profit des jeunes qui ont été exclus du système scolaire et qui ne répondent pas aux conditions de l'intégration du milieu professionnel au niveau des grandes sociétés. «Ainsi l´accès à l´emploi figure parmi les objectifs tendant à assurer l´intégration sociale requise, et la participation à l´édification du processus de développement économique et social national.»