Le patron de l'Ugta, a mis en exergue les réalisations du chef de l'Etat, les qualifiant de fierté pour l'Algérie. Le secrétaire général de l'Ugta a renouvelé à l'occasion du 12ème congrès de l'Union de wilaya Ugta son soutien au président de la République, Abdelaziz Bouteflika et à la cause palestinienne. Un soutien réitéré en marge des travaux du 12e congrès de l'Union de wilaya Ugta de Annaba, organisé avant-hier, au complexe Sabri. Une rencontre durant laquelle, il a été procédé à l'élection des membres du bureau de l'Union locale avec à leur tête le syndicaliste du secteur de la santé, Kamel Friteh, plébiscité à main levée par les 207 congressistes. Ainsi, élu à la majorité absolue au poste de secrétaire général de l'Union locale de Annaba, Kamel Friteh vient succéder à Tayeb Hmarnia, mis à l'écart, dans un premier temps, de son poste au niveau central, avant d'être limogé, de sa responsabilité en tant que secrétaire général de l'Union de wilaya de Annaba. Le vote par les membres du bureau exécutif au siège de l'Ugta Annaba, avait permis à Friteh Kamel, le responsable local de l'Union, d'assurer l'intérim en attendant la tenue de ce 12éme congrès. Les dessous d'une décision inattendue, seraient liés selon certaines indiscrétions, à des «reproches derrière un mouvement de dissidence» engagé, en collaboration avec le député de Annaba Tliba Bahaeddine, contre le secrétaire général de l'Ugta Abdelmadjid Sidi Saïd, lors du conflit opposant Abdelmadjid Tebboune ex-Premier ministre au président du FCE Ali Haddad. Une position qui a valu au sénateur issu du tiers présidentiel, Tayeb Hmania en l'occurrence, de faire l'objet de représailles. L'homme s'est aussitôt vu éjecté de toutes ses fonctions syndicales. Une goutte qui a fait déborder le vase, pour la Centrale syndicale, notamment après les échos sur le «règne» Hmarnia à Annaba, où, durant les multiples mandats qu'il avait assurés à la tête de l'Union locale de l'Ugta à Annaba, plusieurs membres de ses proches, avaient été «désignés», contre la volonté des travailleurs, à la tête des syndicats de plusieurs entreprises publiques, l'ADE, ex-Seata et le complexe sidérurgique d'El Hadjar, à la TSS, notamment. Par ailleurs, intervenant dans le cadre de l'inauguration des travaux du 12ème congrès, de l'Union de wilaya Ugta de Annaba, le patron de l'Ugta, a mis en exergue les réalisations du chef de l'Etat, les qualifiant de fierté pour l'Algérie. Réitérant dans le sillage, son soutien et celui de son organisation à Abdelaziz Bouteflika, président de la République, en énumérant les acquis du répertoire du chef de l'Etat et son parcours historique. Sur ce dernier point, Sidi Saïd, sans trop s'attarder, a loué les sacrifices du président pour l'Algérie. «Il était parmi les hommes qui ont arraché l'indépendance du pays et a fait entendre la voix de l'Algérie dans le concert des nations», a lancé le SG de l'Ugta. «Un soutien dont la substance de fierté est issue des bienfaits des réalisations au profit du pays, mais surtout pour le respect du référent identitaire national, la Révolution du 1er Novembre 1954», devait ajouter l'orateur, tout en confirmant sa position et celle de l'Ugta. «Nous apportons notre soutien au président Abdelaziz Bouteflika parce qu'il a stoppé la diffusion du sang des Algériens, avec le processus de la Réconciliation nationale», a rappelé Sidi Saïd. Plaçant à leur juste position la paix et la stabilité, issues du processus de Réconciliation nationale, l'orateur a estimé que les acquis socio-économiques des travailleurs et du peuple algérien, sont une vérité, voire un vécu, représentant une grande fierté. Cette dernière se distingue également par le paiement de la dette extérieure en totalité et l'injection de milliards de dinars pour sauver des entreprises en faillite, citant en exemple le complexe d'El Hadjar. Ces exploits à mettre à l'actif du président de la République méritant un soutien non conditionné. Les travaux de ce 12e congrès de l'Union de wilaya Ugta, ont été marqués par un geste symbolique pour la wilaya de Annaba qui a honoré le président de la République au nom de ses habitants. En outre, coïncidant avec le rassemblement populaire de soutien avec le peuple palestinien et contre la décision de reconnaissance d'El Qods capitale de l'entité sioniste, et sur proposition de Abdelmadjid Sidi Saïd, une motion de soutien au peuple palestinien, a été adoptée par les congressistes.