Le pacte entre les deux hommes est rompu La moitié des clubs de la Ligue 1 a connu des changements de coach durant la phase aller de l'exercice actuel, alors qu'il n'y a pas d'enjeu sur le plan des résultats. L'Entente de Sétif qui faisait partie des neuf clubs ayant prôné la stabilité de sa barre technique, vient de connaître le départ du coach Kheireddine Madoui vers l'équipe tunisienne, l'ES Sahel avant d'être remplacé par son adjoint, Malek Zorgane et ce, à l'issue de la dernière journée de la phase aller du championnat de la Ligue 1 Mobilis. Ils ne seront donc plus que huit clubs n'ayant pas changé de coach depuis le début de la saison à savoir le CS Constantine avec Abdelkader Amrani, la JS Saoura et Foued Bouali, l'O. Médéa et Slimani, Chérif El Ouazzani à l'USM Bel Abbès, le Tunisien Moez Bouakkaz au MC Oran, le Paradou AC avec le staff espagnol dirigé par José Maria Noguès, le CR Belouizdad et Ivica Todorov et enfin le MC Alger avec le Français Bernard Casoni. Mais, on évoque déjà le probable départ du coach du CRB, Todorov qui ne cesse de «fustiger» le président Hadj Mohamed concernant les mauvaises conditions dans lesquelles il travaille (Promesses financières non tenues, stage d'été improvisé, très mauvais recrutement de l'été...). On parle déjà du retour du Marocain Badou Zaki ou de la venue de Bouarata, Velud et enfin l'autre Marocain Rachid Taoussi. Avec déjà la moitié des clubs de la Ligue 1 qui a connu des changements de coach durant la phase aller de l'exercice actuel, alors qu'il n'y a pas d'enjeu sur le plan des résultats, il faut donc craindre le pire d'ici à la fin de la saison où, il ne s'agit plus d'un, mais de plusieurs enjeux en jeu?... D'ailleurs, cette valse des entraîneurs qui coïncide actuellement avec le mercato, les présidents des clubs qui ne cessent de crier à la crise financière tout en négociant pour d'éventuels recrutements des joueurs et des coachs doivent vraiment revoir leur stratégie de gestion, sous peine de se voir mettre sur le dos non seulement leurs propres supporters, mais surtout la Ligue de football et la Fédération de la discipline qui ne cessent de menacer d'appliquer la réglementation en vigueur en matière de régularisation des dettes. Avec une barre technique stable, les équipes n'arrivent pas toutes à trouver les bonnes formules pour de bons résultats réguliers, alors qu'attendre d'une équipe qui change de coach pour ne pas dire de coachs?... C'est le cas notamment du DRB Tadjenanet qui en est à son cinquième coach depuis l'entame de la saison. En effet, après Ighil, Mehdaoui, Bracci, Mouassa, le Difaâ s'en est remis à Omar Belatoui pour tenter de remonter la pente. Ainsi et à l'orée de la fin de la phase aller, huit clubs ont décidé de maintenir leurs staffs actuels en place, alors que les huit autres ont opté pour un changement à la barre technique, afin de provoquer désespérément le déclic qui tarde à venir, exception pour l'ESS, puisqu'en dépit du départ de Madoui, la stabilité est là dans la mesure où le nouveau coach Zorgane n'est autre que l'enfant du club et l'adjoint du coach démissionnaire. Les conséquences des changements des staffs techniques sont connues de tous les gestionnaires des clubs de football, mais en Algérie, ce n'est guère un souci, car c'est devenue une «tradition» de vouloir faire taire ou faire patienter les supporters en leur présentant un nouveau coach. Et n'était-ce la réglementation, certains dirigeants auraient même poussé le bouchon plus loin en faisant de même avec les joueurs. Oser, par la suite s'en prendre aux malheureux arbitres, c'est de l'inconscience, voire de l'«incompétence» et surtout de l'«irresponsabilité» de ces dirigeants qui n'ont de dirigeant que le nom, au vu de leurs comportements négatifs au fil de la saison, pour ne pas dire des saisons...