Entame - Le championnat de Ligue 1 Mobilis reprendra ce week-end avec le déroulement de la première journée d'une saison 2017-2018 semblable, à quelques détails près, aux précédentes. Comme d'habitude, ils seront 16 staffs techniques sur la ligne de départ du championnat de Ligue 1 Mobilis. Sur les 16 clubs qui animeront la compétition cette saison, sept ont conservé leurs staffs respectifs tablant ainsi sur la stabilité et le travail continu, à l'image du champion en titre l'Entente de Sétif avec Kheireddine Madoui, aidé dans sa tâche par Malik Zorgane. On ne change pas un... entraîneur qui gagne, semble être la même devise pour l'USM Alger avec Paul Put, qui s'apprête à aller conquérir l'Afrique, mais aussi pour le CS Constantine avec Abdelkader Amrani, un technicien qui affectionne bien le travail sur le long terme, le duo de la JS Kabylie, Mourad Rahmouni et Fawzi Moussouni qui est sorti grandi de sa bataille avec le désormais ex-président Moh-Chérif Hannachi, l'USM Bel-Abbès avec Si Tahar Chérif El-Ouzani, auteur d'un bon parcours l'exercice précédent, l'Olympique Médéa et son «sorcier» Sid-Ahmed Slimani qui a réussi à faire maintenir le club pour sa première saison parmi l'élite et enfin le revenant le Paradou AC qui a réitéré sa confiance en l'espagnol José Maria Noguès. Pour les 9 autres clubs, on a préféré changer d'équipage avec l'espoir de faire mieux que la saison dernière. A commencer par le Mouloudia d'Alger qui a connu un changement déjà à la tête du club avec le limogeage de Ghrib et l'arrivée de Kamel Kaci-Saïd. Ce dernier avait tâtonné en nous offrant les feuilletons Shehata, Benchikha et Vasquez, avant de rabattre sur le Français Bernard Casoni. Ce dernier ne sera pas seul puisque son «compatriote» plutôt algériannalisé, François Bracci, a repris du service du côté du DRB Tadjenanet en remplacement de la paire Meziane Ighil-Mourad Ouardi qui a pourtant sauvé le club de la relégation. Le CR Belouizdad, vainqueur de la Coupe d'Algérie, a vu partir le grand Badou Zaki, mais aussi plusieurs joueurs, avant d'opter pour le Bulgare Ivica Todorov, appelé à faire mieux que son prédécesseur, notamment en championnat. La JS Saoura, club cher au président Zerouati devenu avec le temps un grand consommateur d'entraîneurs, a jeté son dévolu sur Fouad Bouali, un habitué du championnat local, tout comme l'USM El-Harrach qui a rappelé l'enfant du club, Younès Ifticène qui remplace Boualem Charef. A quelques encablures de là, le NA Hussein-Dey a tourné la page Alain Michel pour ouvrir celle de Nabil Neghiz, l'ex-adjoint du sélectionneur national Christian Gourcuff. Le MC Oran de Baba a sauté sur l'occasion de la relégation - injuste - du RC Relizane pour chiper le coach tunisien et très prometteur Moez Bouakaz avec l'espoir de faire mieux que les entraîneurs qui se sont succédé à la tête des Hamraouas. Quant aux deux autres nouveaux promus, l'USM Blida et l'US Biskra, ils ont opté pour des techniciens nationaux dont le capital expérience et les compétences sont avérés, mais à condition qu'ils soient mis dans de meilleures conditions d'exercer leur métier, à savoir Samir Boudjarane et Omar Belatoui. Ces deux entraîneurs complètent ainsi le paysage de la Ligue 1 qui a toujours défrayé la chronique en limogeant à tour de bras durant la saison. Des records sont même tombés ces dernières années avec une instabilité devenue chronique et où les coachs sont cochés avant même le départ de la compétition ! Pour l'instant, c'est le calme qui prévaut avant la tempête. D'autres techniciens s'échauffent déjà en coulisses sachant que nos clubs, soumis à de fortes pressions de la part de leurs supporters, ne tarderont pas à actionner les sièges éjectables. Ainsi va le foot national et les clubs dits professionnels.