Belatoui et Sebaâ font partie des coachs les plus actifs en cette phase aller A quatre matchs de la fin de la phase aller, seuls neuf clubs ont décidé de maintenir leurs staffs actuels en place, alors que pas moins de sept clubs ont opté pour un changement à la barre technique afin de provoquer désespérément le déclic qui tarde à venir, du moins pour l'instant. Après seulement onze rounds du championnat de Ligue 1 Mobilis, la stabilité des clubs dits professionnels commence sérieusement à être affectés par les contre-performances. Des résultats qui ont une influence directe sur les staffs techniques qui se donnent à contrecoeur à la fameuse et traditionnelle valse des entraîneurs, connue dans le milieu footballistique algérien pour son rythme instable et surtout très mouvementé. Ainsi, à quatre matchs de la fin de la phase aller, seuls neuf clubs ont décidé de maintenir leurs staffs actuels en place, alors que pas moins de sept clubs ont opté pour un changement à la barre technique, afin de provoquer désespérément le déclic qui tarde à venir, du moins pour l'instant. Parmi ces sept formations, quatre ont procédé à cette manoeuvre pas très catholique à plus d'une fois, sans pour autant voir le bout du tunnel. Ainsi, nous avons choisi de faire un tour d'horizon de cette situation dramatique qui devient une méthode systématique pour booster une équipe en manque d'inspiration, et qui finit par sacrifier le premier décideur technique, jugé comme étant le fusible faible. Ce tour commencera d'abord par les clubs les plus mouvementés et qui ont remplacé leurs coachs à plus d'une fois. «La Palme d'or» revient incontestablement au DRB Tadjenanet qui en est à son 5e coach depuis l'entame de la saison. En effet, après Ighil, Mehdaoui, Bracci, Mouassa, le Difaâ s'en remet cette fois-ci à Omar Belatoui pour tenter de remonter la pente. C'est le cas aussi, avec un degré de moins, de l'USM Blida qui a changé quatre fois d'entraîneur, d'abord Farid Zemiti puis Samir Boudjaârane, ensuite Mustapha Sbaâ qui cédera son fauteuil pour une semaine à Kamel Mouassa avant de revenir au bercail ces derniers jours. La JS Kabylie n'a pas échappé à la règle, comme à chaque saison, puisqu'elle en est à son 3e staff technique, avec le retour au bercail de Azzedine Aït Djoudi, revenu par la porte du conseil d'administration pour occuper le poste de directeur sportif et qui a fini par céder à l'appel du terrain. Ce retour intervient après le départ du duo Rahmouni-Moussouni qui ont débuté la saison avant de céder leur siège à Jean-Yves Chay. Viendra ensuite le tour de l'USM El Harrach qui a engagé le Tunisien Hamadi Dhaou qui a remplacé Younès Ifticène. C'est le cas aussi de l'US Biskra qui voit son coach de la saison dernière, Nadir Leknaoui revenir à la maison pour succéder à Omar Belatoui. La direction de l'USM Alger a, elle aussi, cédé à la pression de son public après une série de contre-performances avec cette élimination amère en Ligue des champions africaine. La direction de Haddad a annoncé dimanche dernier l'engagement officiel de l'entraîneur Miloud Hamdi jusqu'à la fin de la saison en cours, en remplacement du Belge Paul Put, démissionnaire de son poste. Un retour au bercail deux ans après pour tenter de redresser une situation très fragile du club de Soustara. Pour les neuf clubs restants, ils ont jusqu'à présent préféré renouveler leur confiance à leurs coachs en postes, même si certains d'entre eux risquent de céder au charme de cette valse glissante. Il s'agit du leader actuel du championnat, en l'occurrence le CS Constantine qui a prolongé le contrat de Abdelkader Amrani jusqu'à la fin de la saison après l'excellente entame de saison que les Sanafir sont en train de réussir. C'est le cas aussi de l'ES Sétif qui maintient sa confiance à Kheireddine Madoui au même titre que la JS Saoura au profit de Foued Bouali. Slimani demeure indétrônable à l'O Médéa, au même titre que Chérif El Ouazzani à l'USM Bel Abbès et le Tunisien Moez Bouakkaz du MC Oran qui est toujours en poste, malgré une panne de réussite. Le Paradou AC ne connaît pas de changement, puisque l'Espagnol José Maria Noguès et son staff espagnol sont en place depuis deux saisons. Le CR Belouizdad ne compte pas lâcher Ivica Todorov, arrivé en août dernier, toujours en place malgré la crise de résultats et surtout face à la situation financière très complexe. Quant au MC Alger, le Français Bernard Casoni, qui a été désigné nouvel entraîneur en août dernier, et qui réalise un excellent travail avec le Doyen, a les faveurs de ses responsables. Enfin, le staff technique du NA Hussein Dey a connu cette semaine un remaniement interne, après avoir entamé la saison avec Nabil Neghiz, les commandes du Nasria ont été confiées cette semaine à son adjoint Billel Dziri, suite au départ de l'ex-coach adjoint de l'EN vers le club saoudien Al Ohod. Ainsi, même si certains clubs n'ont pas encore cédé à la pression de leur public à défaut de bons résultats, il se pourrait que des mouvements soient enregistrés avant même la fin de la phase aller, pour ne pas échapper à la règle, mais aussi à cette insaisissable valse dont les coachs restent les premières et les dernières victimes.