Une semaine après la disparition, dans des circonstances obscures, du petit Ramzi dans la ville de Douaouda-Marine, d'intenses recherches et investigations sont toujours consentis par les services de la Gendarmerie nationale de Tipasa, a appris jeudi l'APS de source sécuritaire. Concernant la possibilité que Ramzi Boudjeri (8 ans) ait été victime d'un accident ou d'un enlèvement, la même source a affirmé que les enquêteurs «ne négligent aucune piste ou scénario», signalant l'engagement «d'investigations intenses pour élucider cette affaire qui a défrayé la chronique, avec l'exploitation de tous les moyens matériels et humains nécessaires jusqu'à sa résolution», est-il assuré. Toujours au titre de cette enquête, cinq individus suspectés d'être impliqués dans cette affaire ont été déjà arrêtés par les services de la police judiciaire, qui se sont refusés à toute déclaration, en vue de préserver le secret de l'enquête, selon la même source, qui signale néanmoins qu'«aucun résultat tangible n'a été obtenu à ce jour». Parallèlement, des dizaines de personnes solidaires avec la famille du petit Ramzi continuent d'affluer vers la maison familiale, tandis que des jeunes de la ville de Douaouda ont décidé l'organisation de larges opérations de recherches, hier et aujourd'hui, selon les informations relayées par certaines pages Facebook de la région. Par ailleurs, les forces de la Gendarmerie nationale demeurent toujours mobilisées dans l'espoir de retrouver le petit Ramzi sain et sauf, exploitant pour ce faire tous les moyens dont elles disposent, dont les brigades canines et des plongeurs, tout en étendant le périmètre des recherches aux fer mes et villes voisines de Douaouda-Marine, a ajouté la même source sécuritaire. Les enquêteurs, qui ont entamé leur enquête dès que le dispositif national d'alerte fût déclenché, ont aussi émis le signalement du petit Ramzi, informant que l'enfant était vêtu, lors de sa disparition, d'un survêtement gris et des chaussures noires et qu'il portait un sac à dos bleu. Le petit Ramzi est brun, de corpulence chétive, les yeux marrons et les cheveux noirs. Il n'est pas rentré chez lui à la ferme «Morsli Abdelkader» de Douaouda-Marine (Tipasa) après sa sortie mercredi à 14h30 de l'école Saouli-Rabah où il était scolarisé, selon un proche de la famille. L'enfant est issu d'une famille modeste, les parents et deux frères.