Tel le crime survenu dans la soirée d'avant -hier, à la cité Smaïl Bouchareb, dans la localité de Hadjer Eddis, où, pour des raisons encore indéterminées, l'altercation entre la victime et son ami, tourne au drame. Agé de 20 ans, (F. B.), alias «Zaouche» a été poignardé mortellement à coups de couteau en plein coeur, nous précise-t-on. Selon une source de la Protection civile, la victime a succombé suite à sa grave blessure, lui occasionnant une hémorragie aiguë. Selon les précisions apportées par la même source, il est fait état d'un appel signalant le drame. Dépêchés sur les lieux du crime, accompagnés des services de sécurité, ils ont découvert le corps inerte de la victime, gisant dans une mare de sang. Evacuée aux urgences du CHU de Annaba, la victime a succombé aussitôt à sa blessure. L'auteur du crime quant à lui, après avoir asséné un coup en plein coeur à son ami, s'évapore dans la nature, laissant derrière lui, un drame qui a secoué toute la localité de Hadjer Eddis. Selon une source sécuritaire l'auteur du crime, Skander, âgé de 22 ans a été arrêté quelques heures après son forfait, par les éléments de la Gendarmerie nationale de la circonscription de compétence. Au moment de la mise sous presse, le mis en cause dans ce drame sanglant, fait l'objet d'interrogatoire et devra être déféré par-devant le magistrat-instructeur, près le tribunal d'El Hadjar, qui va systématiquement retenir contre lui la mise sous mandat de dépôt, pour homicide volontaire avec préméditation. Par ailleurs, et sur les dessous du crime, et par les indiscrétions recueillies auprès de quelques témoins, il s'agirait d'un conflit entre gars de la cité Smaïl Bouchareb, dont faisaient partie la victime et son assassin. Un conflit à l'origine d'escarmouches entre Zaouche et les jeunes de la cité, avant que Skander, sous l'impulsion de la colère, commet l'irréparable. Il est à noter que, bien qu'il s'agisse là du troisième crime de sang, enregistré en 2017, dans cette localité, il n'en demeure pas moins que le taux est nettement en baisse dans toute la wilaya de Annaba, comparativement aux exercices 2015-2016, où quartiers, cités, localités de la wilaya de Annaba étaient les scènes de plusieurs crimes de sang. En moyenne il était enregistré deux à trois crimes par mois et parfois même plus. Pour des raisons diverses, ces crimes sont le plus souvent commis sous l'effet de psychotropes. Un état de fait aboutissant à l'irréparable, notamment au sein de la frange de jeunes.