Alors que le représentant du ministère public a requis la perpétuité, la cour criminelle, lors de sa troisième session, avant-hier, jeudi, a retenu 12 ans de réclusion criminelle, à l'encontre d'A.A, pour homicide volontaire. Un crime perpétré sur la victime A.S, l'année écoulée, mettant en émoi la localité de Hadjer Eddis, ainsi que celle de Sidi Amar. La genèse de l'affaire remonte à l'an dernier lorsque les éléments du groupement de gendarmerie de Sidi Amar avaient reçu une information du médecin de garde de la polyclinique de ladite localité, faisant état du décès d'un individu, suite à plusieurs coups de couteau. Dépêchés à la morgue de l'infrastructure sanitaire, les services sécuritaires ont constaté l'état des blessures portées sur le corps de l'infortuné. Une information judiciaire avait été ouverte, aboutissant à l'identification de l'auteur. Interpelé et auditionné, le mis en cause (A.S), âgé de 30 ans, avait dévoilé les dessous d'un crime qui ne devait pas avoir lieu. Le mis en cause s'était porté garant pour restituer le portable de la victime, subtilisé par son gendre. C'est en voulant récupérer son portable de force, faisant irruption au domicile de son voleur, que l'irréparable a été commis. En effet, une prise de bec entre la victime et le mis en cause, que ce dernier, perdant tout contrôle de soi porte à la victime plusieurs coups de couteau, l'atteignant mortellement et prenant la fuite, laissant cette dernière gisant dans une marre de sang. Transportée par des personnes présents sur les lieux du drame, la victime succombe à ses blessures, juste à son arrivée à la polyclinique. Le coupable a été déféré devant le magistrat instructeur prés le tribunal d'El Hadjar, lequel l'a placé sous mandat de dépôt pour homicide volontaire. Comparaissant par devant le tribunal criminel d'Annaba, le mis en cause a évité la perpétuité requise par le ministère public, mais, après délibération, écopera de 12 ans de prison ferme.