img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P180104-24.jpg" alt=""Le FLN n'est pas un parti putschiste"" / «Le parti s'engage à garantir la réussite de la Charte de partenariat public-privé (PPP).» Le FLN n'est pas un parti «putschiste», a insisté hier, le secrétaire général du vieux parti, Djamel Ould Abbès, en réponse à ceux qui affirment qu'un différend l'oppose au Premier ministre, Ahmed Ouyahia. «On soutient le gouvernement tant qu'il applique le programme du président de la République». «Celui qui a écrit que Ould Abbès veut faire tomber Ouyahia l'a fait pour vendre son journal. Ouyahia c'est notre allié, il applique le programme du président de la République qui est également président du parti», a-t-il déclaré en marge de la rencontre tenue avec les signataires de la Charte de partenariat sociétaire avec le gouvernement. «Le FLN, qui contrôle la majorité des assemblées élues et devenant ainsi incontournable dans le paysage politique présente son onction et soutient ladite charte», a-t-il indiqué tout en saluant «le patriotisme du patronat, notamment Ali Haddad qui est issu d'une famille révolutionnaire ainsi que les positions du patron de la Centrale syndicale en faveur des travailleurs». Le but de cette rencontre est d'éclairer les zones d'ombre, de dissiper les malentendus et d'apporter des précisions, soutient le patron du FLN en niant qu'il soit contre la Charte de PPP ou qu'il s'oppose au Premier ministre. Toutefois, poursuit-il, «Le FLN, en tant que parti au pouvoir et parti majoritaire de l'Etat constitue les yeux et les oreilles de l'Etat». On soutient le partenariat entre le secteur public et privé qui a acquis des capacités financières et la technologie», a-t-il souligné. «Le PPP se définit globalement comme une forme de contractualisation et d'association au secteur public et le secteur privé autour d'un service public à réaliser ou à exploiter dont le financement est assuré soit totalement ou partiellement par le secteur privé(...), le PPP vise l'efficacité du service public», a-t-il dit, en réitérant que tout ce qui a été écrit et dit à ce sujet est faux. Aujourd'hui, on est là pour éclairer la lanterne de l'opinion publique et la rassurer sur le fait qu'il y a de la cohésion, de la coordination et une concertation permanente entre le parti au pouvoir, l'Ugta et le patronat, a soutenu Djamel Ould Abbès. Pour le secrétaire général de l'Ugta cette rencontre de «convivialité» à laquelle l'Ugta a toujours appelé servira à élargir l'éventail du consensus. «Si Djamel a bien fait d'organiser cette rencontre pour que ce consensus que nous avons mis sur les rails et qui a été porté par Son Excellence, le président de la République, s'élargisse à cet espace historique, le FLN». Il insiste, que «la charte que nous avons ratifiée a été portée et initiée par un dénominateur commun, c'est le programme du président de la République et l'amour pour l'Algérie, deux fondamentaux qui ont fait qu'aujourd'hui nous nous retrouvons ici pour faire la continuation de ce dénominateur commun. On a parlé sans hypocrisie. Ceux qui ont signé cette charte en présence du SG du FLN ne sont ni bradeurs ni prédateurs», a-t-il insisté. Il a remercié le patron du FLN d'avoir organisé cette réunion qui a permis de préciser certaines choses car il y a eu beaucoup d'interprétations, supputations et même de virtualités pour un avenir immédiat. «On n'est pas de ceux qui insultent le gouvernement, au contraire on vient renforcer les institutions de l'Etat...», a-t-il ajouté. Un pays qui ne transcende pas l'ensemble des blocages de l'épanouissement de son pays est voué à l'échec. «Si nous avons réfléchi et travaillé depuis près de deux ans sur ce projet de Charte PPP, c'est pour sortir de la léthargie et aller vers une autre dynamique économique...», dixit Sidi Saïd. De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, indiquera: «Nous refusons des accusations non responsables colportées contre les chefs d'entreprises, en prononçant des jugements sans fondements et en traçant des lignes rouges que nous ne devrons pas dépasser quant il s'agit de l'avenir du secteur public». «On ne permet à aucune partie de nous donner des leçons sur le patriotisme économique car nous connaissons plus que n'importe qui d'autre la réalité de notre économie et de nos entreprises publiques et les défis qui nous attendent...», s'est-il encore défendu. Par ailleurs, dans la déclaration commune, le FLN salue la signature par le gouvernement, l'Ugta et le patronat de la Charte sur le partenariat public-privé contribuant ainsi à la refondation du modèle économique de notre pays en insistant sur la mise en place dans les meilleurs délais du cadre juridique et réglementaire qui garantira le succès de l'opérations à l'instar, d'autres pays. Ainsi, le conclave au siège du FLN entre le SG du parti, le SG de l'Ugta, le président du FCE et le président d'autres organisations patronales, s'est transformé en fin de compte en rencontre de soutien à la Charte de partenariat public-privé(PPP), signée il y a quelques jours lors de la tripartite (gouvernement-Ugta et patronat). Enfin, Ould Abbès a fait signer une longue lettre de fidélité et d'allégeance au président de la République.