«Les portes du ministère de la Santé demeurent toujours ouvertes» La marche des médecins résidents violemment empêchée jeudi dernier par la police a suscité diverses réactions de la classe politique et de la tutelle. Dans ce contexte, le conseiller du ministre a affirmé que «les portes du ministère de la Santé demeurent toujours ouvertes pour les médecins-résidents pour un dialogue responsable et réaliste». Refusant «la politique du prendre ou laisser», il a relevé que «s'il y a des conditions rédhibitoires, cela devient une autre question». Il a fait observer que «lorsqu'on soumet une plate-orme de revendications, on entre dans un cycle de négociations jusqu'à ce que l'on trouve un terrain d'entente». Dans son communiqué, le FFS dénonce la répression policière contre les médecins résidents. Tout en déplorant que «des médecins ont été sauvagement agressés et matraqués», ce dernier estime: «Ceci est une provocation (...) de trop!». Cette formation dénonce «le musellement des libertés de manifestation et d'expression, l'empêchement des marches pacifiques et la répression systématique des manifestants».Il (le FFS...Ndlr)exige «la levée de toutes les restrictions touchant au droit à l'expression, au droit à la manifestation, au droit aux rassemblements pacifiques, au droit d'avoir des droits». Il a appelé les médecins résidents à «la lucidité et à la vigilance», et réitère son appel aux pouvoirs publics pour «ouvrir des négociations avec tous les partenaires sociaux». Pour le FFS, «le respect des droits de l'homme, le droit de manifester pacifiquement, et le droit de revendiquer sont des principes fondamentaux d'un Etat de droit». Le parti de Talaie El-Houriyet condamne le recours à l'usage brutal de la force contre la manifestation pacifique des médecins résidents pour exprimer des revendications liées à leur situation socioprofessionnelle et demander l'ouverture d'un dialogue responsable avec les autorités compétentes en vue d'une prise en charge effective de ces revendications. Il constate que «le pouvoir persiste dans sa démarche répressive contre toute forme de contestation sociale, et ne s'embarrasse pas de violer les enceintes universitaires et les hôpitaux pour réprimer les mouvements sociaux». Ces dépassements intolérables des autorités publiques constituent une violation flagrante des droits consacrés par la Constitution, notamment la liberté de rassemblement et d'expression. Le parti de Talaie El-Houriyet demeure convaincu qu'il est de la responsabilité des pouvoirs publics de recourir à la concertation, au dialogue et à la négociation, pour l'examen et la prise en charge des revendications sociales et socioprofessionnelles légitimes de tous les secteurs de la société. A travers, un communiqué, la jeunesse libre du RCD regrette que «des médecins, venus de plusieurs wilayas, pour manifester pacifiquement ont été cueillis pour être tabassés et malmenés comme de vulgaires voyous».«Devant la dégradation avancée du système de santé et des conditions de travail des personnels, le ministre de la Santé qui disserte dans les médias et devant les commissions de l'Assemblée populaire nationale (APN) sur les normes internationales dans le domaine pour oser des comparaisons frauduleuses déclare ne pas disposer de prérogatives pour répondre aux revendications des médecins résidents», peut-on lire également. Le RCD dénonce «cette attitude de la tutelle ainsi que le recours à la violence et la répression subies par les médecins résidents». Il condamne «l'interdiction et l'empêchement des manifestations pacifiques et réitère son soutien aux luttes pacifiques de toutes les catégories sociales pour défendre leurs droits et exprimer leurs revendications.