Encore une fois, les autorités usent de la violence et de la répression comme seule réponse aux revendications légitimes des travailleurs. Encore une fois, les autorités usent de la violence et de la répression comme seule réponse aux revendications légitimes des travailleurs. Cette fois-ci, ce sont les enseignants contractuels qui subissent le même sort que leurs prédécesseurs en répondant à l'appel du Comité des enseignants contractuels et vacataires, soutenu par le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et l'Union nationale des personnels de l'Education (UNPEF), voulant marcher vers Alger pour exprimer leur mécontentement quant à leur situation socioprofessionnelle et la dégradation de leur cadre de travail. Ils ont décidé de marcher pour "la dignité". Des centaines d'enseignants contractuels venus des quatre coins du pays ont décidé de battre le pavé de Béjaïa vers Alger. Les protestataires qui revendiquent "l'intégration" sans concours et sans condition de tous les enseignants contractuels et vacataires dans le secteur de l'Education nationale, accusent la tutelle d'être à l'origine de cette marche. Après un périple d'une semaine, qui a engendré l'état chaotique des manifestants, ces derniers ont été interdits par les forces de sécurité d'entrer dans la capitale, et se trouvent obligés de tenir leur sit-in à Boudouaou et entamer une grève de la faim. Suite à cette situation qui peut tourner au vinaigre, les organisations de la société civile, appellent au calme et interpellent les décideurs, et dénoncent cette énième répression, tout en exprimant leur solidarité aux enseignants protestataires, qui ne font que revendiquer pacifiquement et dans un cadre organisé leurs droits les plus légitimes. Elles considèrent qu'il est du devoir des autorités d'ouvrir un dialogue social constructif avec tous les partenaires sociaux. Sachant que la Constitution algérienne, autant que les conventions internationales des droits de l'Homme ratifiées par l'Algérie, garantissent le droit syndical et les libertés d'expression et de rassemblement. Le parti Talaie El-Houriyet, dirigé par Ali Benflis, a vivement dénoncé à travers un communiqué l'usage de la force contre les enseignants contractuels de l'Education. Il affirme avoir pris connaissance "avec un profond sentiment d'indignation des mesures arbitraires prises à l'encontre de la marche des enseignants contractuels et vacataires". Il estime que "cette marche pacifique relève d'un droit civique et citoyen". "Elle n'avait pour but légitime, insiste cette formation politique, que d'appeler les pouvoirs publics à un dialogue sur la situation de grande précarité que vit cette catégorie sociale en dépit de sa précieuse contribution au sein de la famille de l'éducation nationale". Pour le parti de Benflis, le pouvoir a, ce faisant, apporté "une nouvelle démonstration de son mépris pour la citoyenneté et pour tous les droits qui lui sont naturellement et constitutionnellement attachés malgré la récente révision constitutionnelle qui a été présentée comme la promesse d'une nouvelle aube démocratique annonciatrice de l'avènement d'un Etat de droit". Le RCD de son côté affirme que l'expérience acquise par les enseignants contractuels "doit être prise en compte" mais aussi "la détresse de milliers de familles qui n'ont pas d'autres revenus notamment en cette période de crise économique et sociale". Dans son communiqué, RAJ dénonce une "volonté manifeste de répression et d'étouffement systématique de toute manifestation pacifique des citoyens" et interpelle "les pouvoirs publics sur la gravité de la situation et les risques qu'encourent les enseignants avec l'entame de la grève de la faim". RAJ appelle également les citoyens de Boudouaou et "toutes les forces vives et autonomes de la société pour soutenir et rejoindre la marche de la dignité". Pour la LADDH, le blocage dont font l'objet les enseignants aux portes d'Alger est un "acte arbitraire" qui "constitue une violation manifeste des libertés de manifestations et d'expression des Algériens". "Ce procédé reflète l'absence d'une volonté politique pour une réelle ouverture démocratique, et pour le respect des droits des citoyens algériens consacrés par la Constitution et les conventions internationales des droits de l'Homme, ratifiées par l'Algérie", assure la ligue. En Algérie, il convient de préciser qu'il est difficile de donner une définition stricte de la société civile. Car la vie politique ne peut être l'affaire d'une poignée d'hommes cooptés par des élites autoproclamées, mais l'affaire de tous. Cette fois-ci, ce sont les enseignants contractuels qui subissent le même sort que leurs prédécesseurs en répondant à l'appel du Comité des enseignants contractuels et vacataires, soutenu par le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et l'Union nationale des personnels de l'Education (UNPEF), voulant marcher vers Alger pour exprimer leur mécontentement quant à leur situation socioprofessionnelle et la dégradation de leur cadre de travail. Ils ont décidé de marcher pour "la dignité". Des centaines d'enseignants contractuels venus des quatre coins du pays ont décidé de battre le pavé de Béjaïa vers Alger. Les protestataires qui revendiquent "l'intégration" sans concours et sans condition de tous les enseignants contractuels et vacataires dans le secteur de l'Education nationale, accusent la tutelle d'être à l'origine de cette marche. Après un périple d'une semaine, qui a engendré l'état chaotique des manifestants, ces derniers ont été interdits par les forces de sécurité d'entrer dans la capitale, et se trouvent obligés de tenir leur sit-in à Boudouaou et entamer une grève de la faim. Suite à cette situation qui peut tourner au vinaigre, les organisations de la société civile, appellent au calme et interpellent les décideurs, et dénoncent cette énième répression, tout en exprimant leur solidarité aux enseignants protestataires, qui ne font que revendiquer pacifiquement et dans un cadre organisé leurs droits les plus légitimes. Elles considèrent qu'il est du devoir des autorités d'ouvrir un dialogue social constructif avec tous les partenaires sociaux. Sachant que la Constitution algérienne, autant que les conventions internationales des droits de l'Homme ratifiées par l'Algérie, garantissent le droit syndical et les libertés d'expression et de rassemblement. Le parti Talaie El-Houriyet, dirigé par Ali Benflis, a vivement dénoncé à travers un communiqué l'usage de la force contre les enseignants contractuels de l'Education. Il affirme avoir pris connaissance "avec un profond sentiment d'indignation des mesures arbitraires prises à l'encontre de la marche des enseignants contractuels et vacataires". Il estime que "cette marche pacifique relève d'un droit civique et citoyen". "Elle n'avait pour but légitime, insiste cette formation politique, que d'appeler les pouvoirs publics à un dialogue sur la situation de grande précarité que vit cette catégorie sociale en dépit de sa précieuse contribution au sein de la famille de l'éducation nationale". Pour le parti de Benflis, le pouvoir a, ce faisant, apporté "une nouvelle démonstration de son mépris pour la citoyenneté et pour tous les droits qui lui sont naturellement et constitutionnellement attachés malgré la récente révision constitutionnelle qui a été présentée comme la promesse d'une nouvelle aube démocratique annonciatrice de l'avènement d'un Etat de droit". Le RCD de son côté affirme que l'expérience acquise par les enseignants contractuels "doit être prise en compte" mais aussi "la détresse de milliers de familles qui n'ont pas d'autres revenus notamment en cette période de crise économique et sociale". Dans son communiqué, RAJ dénonce une "volonté manifeste de répression et d'étouffement systématique de toute manifestation pacifique des citoyens" et interpelle "les pouvoirs publics sur la gravité de la situation et les risques qu'encourent les enseignants avec l'entame de la grève de la faim". RAJ appelle également les citoyens de Boudouaou et "toutes les forces vives et autonomes de la société pour soutenir et rejoindre la marche de la dignité". Pour la LADDH, le blocage dont font l'objet les enseignants aux portes d'Alger est un "acte arbitraire" qui "constitue une violation manifeste des libertés de manifestations et d'expression des Algériens". "Ce procédé reflète l'absence d'une volonté politique pour une réelle ouverture démocratique, et pour le respect des droits des citoyens algériens consacrés par la Constitution et les conventions internationales des droits de l'Homme, ratifiées par l'Algérie", assure la ligue. En Algérie, il convient de préciser qu'il est difficile de donner une définition stricte de la société civile. Car la vie politique ne peut être l'affaire d'une poignée d'hommes cooptés par des élites autoproclamées, mais l'affaire de tous.