Le directoire de la JSK cède aux conflits L'AGEx est attendue pour aujourd'hui au niveau de l'établissement hôtelier «Le Concorde». Tout s'emmêle dans la maison JSK. Hier, les choses se sont encore compliquées au point où le pauvre supporter se perd dans un labyrinthe inextricable. Quelques heures après l'annonce de la fort probable venue de l'entraîneur marocain Badou Zaki à la barre technique, un vent de discorde a subitement soufflé au sein du directoire composé du trio Madjène, Zouaoui et Aït Djoudi. Et c'est la guerre par déclarations interposées entre les trois présidents. La surprenante sortie viendra d'abord de ce dernier qui a tiré à boulets rouges sur les deux autres membres du directoire. Quelques instants plus tard, les deux autres présidents ont riposté dans une déclaration qualifiant Aït Djoudi, sans le citer, de perturbateur. En effet, lors d'une sortie médiatique sur une chaîne de télévision, Azzedine Aït Djoudi a accusé Lakhdar Madjène et Zouaoui de vouloir l'évincer de la barre technique de la JSK en engageant des négociations avec Zaki. D'ailleurs, beaucoup s'interrogeaient hier, à Tizi Ouzou sur les capacités de ce dernier à renverser la vapeur et sa prise de risques en choisissant de venir en cette période de turbulences. La contestation des joueurs n'a pas été encore étouffée alors que l'entraîneur marocain aurait décidé de s'aventurer en terrain miné. Pour enfoncer le clou, Aït Djoudi préconise implicitement le départ de Madjène et de Zouaoui de la présidence du club. Pour l'ancien bras droit de Mohand Cherif Hannachi, la présidence de la JSK revient, par ordre de mérite, au jeune investisseur, Cherif Mellal qui, dit-il, présente un projet sérieux et bien ficelé pour l'équipe. Des propos qui ne font, cependant, pas oublier que la venue d'Aït Djoudi est survenue comme solution du comité de surveillance pour barrer la route justement au jeune investisseur émigré qui réclamait purement et simplement l'ouverture légale du capital du club. Ce n'est pas tout car tout indique que les pinceaux s'emmêlent sérieusement à maison JSK. La preuve en est la probabilité de moins en mois plausible de la tenue de l'AGEx moult fois reportée. Selon les dernières informations, cette dernière est attendue pour aujourd'hui au niveau de l'établissement hôtelier «Le Concorde». Mais en plus de l'ordre du jour qui devient de plus en plus flou, le lieu choisi ne va certainement pas faire l'unanimité parmi les membres. Après une première AG programmée au siège temporaire du club situé au niveau du boulevard Krim Belkacem, «La Tour», une deuxième sera programmée près du domicile de Lakhdar Madjène qui sera aussi ajournée. Ce que les observateurs tentent d'expliquer, c'est la tenue de l'Agex d'aujourd'hui, l'hôtel «Le Concorde» situé au boulevard Stiti, près de l'ex-marché de gros des fruits et légumes. Au vu du développement des évènements, il apparaît de plus en plus que la solution s'éloigne. Beaucoup commencent d'ailleurs à regretter les années Mohand Cherif Hannachi durant lesquelles la JSK avait au moins honoré l'Algérie en remportant plusieurs titres africains. La descente aux enfers n'a commencé que durant les trois dernières années lorsque ce dernier avait multiplié le changement d'entraîneurs. Une stratégie qui a eu un impact négatif sur la stabilité et le rendement des Canaris. Enfin, il est à noter que la solution proposée par Cherif Mellal commence réellement à faire son chemin. L'ouverture pure et simple du capital du club permettra aux investisseurs de mettre de l'argent dans les caisses du club, simplement, par la voie légale, sans passer par un directoire ni s'allier à un président ou à un quelconque dirigeant, l'ouverture du capital ferait régner la loi et imposera le traitement de toutes les questions dans la légalité.