Il a assuré que cette décision favorisera la relance de l'économie nationale et permettra de relever «les défis du développement». Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, a salué la décision du président de la République qui a instruit le gouvernement de ne pas soumettre les entreprises publiques économiques (EPE) à la privatisation, la qualifiant de «souveraine». Dans un communiqué rendu public lundi, le FLN a fait part de sa satisfaction. «Le parti a pris acte avec une grande satisfaction, fierté et honneur de la décision du président de la République, président du parti (...) dans laquelle il enjoint le gouvernement de préserver les entreprises publiques et de ne pas les soumettre à la privatisation», affirme la direction du parti dans un communiqué. Le FLN explique que cette décision politique «souveraine et rigoureuse» vient confirmer encore une fois la politique judicieuse du chef de l'Etat». «La vision du président de la République clairvoyante et réaliste atteste de son ferme attachement à préserver les acquis sociaux des travailleurs et à honorer les engagements de l'Etat quant à ses orientations sociales dans le cadre de la solidarité et de la cohésion sociale», écrit le FLN. Il a assuré que cette décision favorisera la relance de l'économie nationale et permettra de relever «les défis du développement». En tant que première force politique et veillant à l'application du programme du président de la République, le FLN rappelle qu'il a tenu une rencontre de consultations qui a regroupé les partenaires socio-économiques. Lors de cette réunion, précise le parti majoritaire, il a été souligné «avec force et clarté l'attachement immuable au secteur public stratégique qui reste, selon lui, un acquis national inaliénable». Le parti du FLN considère cette décision comme émanant d'une «vision clairvoyante qui dénote d'une profonde cohésion entre le peuple et son président». Il a toutefois réaffirmé son soutien «indéfectible» aux orientations du président de la République ainsi que «sa fierté concernant ses instructions judicieuses et rigoureuses pour la sauvegarde du secteur public». Par ailleurs, pour lever toute ambiguïté, une source autorisée a déclaré à l'Agence algérienne de presse (APS), que la décision est un acte politique visant à apporter un surcroît de transparence, d'équité et d'efficience de ce partenariat public-privé, souvent sujet à des suspicions et d'interprétations abusives l'assimilant à un bradage du patrimoine public. L'article 20 de l'ordonnance 01-04 prévoit que la stratégie et le programme de privatisation doivent être adoptés par le Conseil des ministres, présidé par le chef de l'Etat. Le gouvernement, lui, a la charge de mettre en oeuvre le programme sur lequel a été élu le président de la République. L'instruction précise que la mise en oeuvre des mesures prévues par la Charte sur le partenariat sociétaire, relatives à l'ouverture du capital d'entreprises publiques économiques au secteur privé, doit être soumise préalablement à l'accord du président de la République, et ce, du stade de projet d'ouverture du capital ou de cession d'actifs jusqu'à la décision finale. Le président Bouteflika a donné instruction au gouvernement de subordonner à son accord préalable tout accord d'ouverture du capital ou de cession d'actifs des entreprises publiques économiques (EPE) dans le cadre du partenariat public-privé convenu lors de la tripartite gouvernement-Ugta-FCE en décembre dernier. La source assure que cette instruction ne remet pas en cause les dispositions prévues par l'ordonnance 01-04 (notamment les articles 20, 21, 22) d'août 2001 relative à l'organisation, la gestion et la privatisation des entreprises publiques économiques.